Une fée ou une Ferrari pour les enfants, oui mais laquelle ?

J’adore cette saison, la REnaissance, c’est le PRINTEMPS !  C’est féérique !

La nature se transforme et dés maintenant, dans cet émerveillement, j’ai envie de me replonger dans les contes (sans ces 2 lettres: mp), ceux là même où l’on trouvait souvent des fées, ces personnages féminins légendaires qui ont traversé et transformé la littérature.

Ce nom fée, (du latin fata) désigne tout ce qui peut être doté d’une essence surnaturelle, doué d’un pouvoir magique, mais là, pour moi c’est déjà trop tard, le mot essence, suivit de l’adjectif surnaturelle, vient d’accaparer toute mon attention.

De fée à essence il n’y a donc q’un pas que je vous demande de suivre attentivement, à vous les francophones, et je prie tous les autres de bien vouloir excuser mes propos difficilement traduisibles.

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Fin février, bientôt le retour des Bolides.

En cette fin du mois de février, quand les rayons solaires prennent un peu d’amplitude, les premières fleurs de l’année n’hésitant plus à éclore tandis que les moineaux des jardins piaillent d’excitation, et bien oui, ça sent bon le printemps qui approche, et avec lui le retour des Grand-Prix… de F1.

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DEUX AUTRES BELLES FERRARI EN ÉTAT D’ORIGINE: LES SPA DE M-G.

A la suite du modèle Indianapolis, au nom du rapide circuit Américain, en 1962 Morellet & Guérineau signaient avec l’autorisation du « Commandatore » un autre beau modèle de Ferrari Course qui empruntait son appellation au célèbre circuit Belge, le SPA, très inspiré du DINO 156 F1 de 1961 bien connue sous le nom de SHARKNOSE (nez de requin).
Ce jouet, décliné en plusieurs versions, arborait fièrement le Cavallino rampante sur chacun de ses côtés, et le monogramme Ferrari sur l’extrémité de son « museau ».
Avec le numéro 4, les 2 premières photos nous montrent le premier modèle de la SPA à pédales tandis que les clichés du numéro 8 nous permettent de remarquer les détails du modèle « LUXE » : les 2 enjoliveurs de prises d’air (narines) nickelés, la double bande « course », les 2 rétroviseurs, les 2 tubulures d’échappement à l’arrière, et les grandes roues à rayons. (On peut noter qu’il manque l’avertisseur/poire sur le n°4) Ah ce Christophe !

GROS PLAN SUR UNE FERRARI 500 INDY Morellet-Guérineau 1960/65… ENCORE NEUVE !

Ce n’est pas si souvent que j’ouvre un dossier sur la marque Morellet & Guérineau, plus communément appelée MG, pourtant très prolifique.
Je trouve déjà que cette Ferrari « Indy » est (peut-être) l’une de ses plus belles réalisations, et pour cet exemplaire dans un état exceptionnel je ne pouvais pas m’en empêcher.
Cet exemplaire, parlons en !
Vraisemblablement un modèle « Luxe »de la deuxième série avec sa calandre en aluminium poli, ses 2 phares intégrés et ses roues « rayonnantes » aux ailettes de papillons aplaties, façon Giordani. A ce propos, laquelle des 2 à été proposée la première ? ? ? Les catalogues annonçaient en 1957 L’auto Corsa Indianapolis chez Giordani et en 1958 la Ferrari Indianapolis chez MG. A priori ce serait la Giordani ?
Vous pourrez observer l’état exceptionnel de ce magnifique exemplaire MG, équipé de tous ses accessoires.
Une auto à pédales dans un tel état d’origine ? Merci Christophe pour tes belles photos !

RESTAURATION D’UNE DS 19 MORELLET et GUÉRINEAU

Il y a au moins… quelques années, j’avais accepté avec plaisir, pour mon ami Matthieu (avec 2 t ), de restaurer sa DS 19 M-G, modèle de base, 1961. J’ai enfin débuté cette restauration la semaine dernière pour la terminer aujourd’hui.
De nombreuses questions me parviennent régulièrement sur le blog de notre « Univers », souvent la même : « Comment restaurer une VAP ? ».
Je vais donc tenter, pour répondre un peu à celle-ci, de partager avec vous mon ouvrage, en toute modestie, sans aucun professionnalisme, uniquement guidé par ma passion et mes connaissances acquises grâce à elle durant ces dernières décennies.
Nous pouvons déjà noter l’immatriculation en usage chez Morrellet et Guérineau : 19 – MG – 61. 19 pour DS 19, MG pour Morrelet-Guérineau et 61 pour l’année 1961. J’ai eu l’occasion de relever sur les DS les années 1959 à 1968.
Vous trouverez dans l’ordre des photos:
-L’état du sujet après décapage chimique. La peinture était appliquée directement sur la tôle de récupération, matériau de très mauvaise qualité à cette époque (Ha, ces ferrailleurs !). Avec les années la corrosion a fait son oeuvre, sous la couche de peinture en creusant légèrement l’épaisseur du métal ce qui va nécessiter plusieurs couches d’apprêt (vous savez, celui que l’on applique avant ? ? ?) Pour découvrir les « surprises » n’oubliez pas de cliquer sur les photos.
– Le décabossage. L’emploi de plusieurs marteaux, tas de carrossier et emporte-pièce bricolés en bois dur s’avère nécessaire. Les garçons, toujours un peu brutaux, aimaient bien simuler des carambolages en poussant des objets sur leur passage, poubelles (métalliques à l’époque), poussettes et landaux, trottinettes etc., d’où la présence de nombreuses bosses sur la carrosserie et sur les accessoires en aluminium pare-chocs, calandre et phares
– Le masticage. (conseil du médecin généraliste : Toujours bien mastiquer ! )
– L’application de la première couche d’apprêt, suivie d’un ponçage en règle, à la cale.
– Le masticage (suite) et après un ponçage la découverte d’une résistance farouche des « pleins et des déliés ».
– L’application de la deuxième couche d’apprêt, suivie d’un autre ponçage à la cale.
– La peinture de la caisse, en bleu.(origine).
– La peinture des roues, du siège et du volant, en blanc cassé.(origine).
– Le décabossage des pièces en aluminium.
– Un premier ponçage de celles-ci au papier à l’eau grain 180 pour supprimer les rayures les plus profondes.
– Un deuxième ponçage au papier à l’eau grain 600.
– Un troisième ponçage au papier à l’au grain 1000.
– Un dernier polissage au feutre, à la machine.
– Peinture noire sur l’aluminium du pare-choc avant et plaque minéralogique.
– Fabrication en décalcomanie et application du numéro d’immatriculation.
– Fabrication du pare-choc arrière perdu dans les carambolages.
– Fabrication du support de pare-brise en aluminium, également égaré au cours de cette cinquantaine d’années.
– Fabrication du pare-brise (la garantie bris de glace n’avait pas du être souscrite) découpé dans une feuille de « Lexan » après réalisation d’une ébauche préalablement découpée dans un morceau de carton.
– Dérouillage et polissage de chaque vis, rondelles, écrous à oreilles etc., bref de toute la visserie et boulonnerie spécifique conservée d’origine, seules les goupilles sont neuves.
– Les pneus sont nettoyés à la brosse et au dégraissant, et ensuite au diluant de nettoyage qui leur redonnera cette teinte mate et l’aspect neuf. La phase la plus délicate restant le remontage sur les roues, avec d’infinies précautions.
– Remontage de l’ ensemble, une phase de travail très agréable sur des pièces propres pour redonner vie au jouet .
– La traditionnelle « Séance Photos ».
– Et enfin, la récompense, le bonheur… La restitution de « La Belle » à mon ami Matthieu (avec 2 t ) ! ! !

Si cette opération vous tente… Je vous souhaite « Bon courage ! »

LA "DS 19" CITROËN, 1959, par MORRELET GUÉRINEAU.

En cette année 1959, aux cours Royales les princesse disent « Oui ! » mais en France les Déesses disent « neuf ! ».
La voici, la voilà, à mon avis l’une des plus belles DS à pédales, le premier modèle sorti par MG, immatriculé 19 MG 59.
En effet, celui-ci arbore à l’arrière un pare-choc et une plaque minéralogique et sa mécanique réaliste s’inspire de sa grande soeur, c’est une véritable Traction Avant !
Un ingénieux système de pédalier à chaîne transmet la motricité à la roue avant gauche par l’intermédiaire d’un cardan. Ceux qui ont la chance de posséder la Bugatti « Diamant », Jean Pidoux, ou encore l’Avion de cette même marque, pourront observer autant la grande similitude des mécanismes que celle de la forme des pédales.
Outre cet équipement MG déclinera 4 variantes de ce modèle, plus ou moins accessoirisées grâce aux pare-brise, antenne, avertisseur et éclairage électrique, tableau de bord, garniture du siège etc..
Je dois ENCORE remercier notre ami Jean, (Hé oui, c’est encore lui !), pour sa participation, ses efforts déployés pour me simplifier la tâche (photos bien cadrées, pas top lourdes, dénommées) et, comme à son habitude, pour la qualité de cette restauration.
La dernière photo représente un de mes exemplaires de « DS », le plus simple et le plus diffusé de chez MG, équipé d’une transmission classique par essieu arrière/vilebrequin, d’un simple petit pare choc arrière sans plaque d’immatriculation, sorti 8 ans plus tard en 1967 et donc immatriculé 19 MG 67.



Voiture a pédales .DUMPER. Morrelet Guérineau.

Voiture à pédales, Dumper, fabriqué par Morrelet-Guérineau (MG) à la fin des années 60. Exemplaire en bon état d’origine et complet. Il fonctionne parfaitement, avec un mécanisme réaliste qui comprend une manette pour le réglage de la hauteur du godet et une autre pour le réglage de l’inclinaison. Très ludique, il possède un petit coffre avec le capot sous la selle.