EURÉKA , TYPE 1er âge 1953, CODE EK26

Bien mignonne cette petite EURÉKA dans sa livrée bleue d’origine.
Pourtant délaissé, peut-être à cause de sa ligne « particulière », ce modèle dénommé « 1er âge » figure néanmoins au catalogue Euréka sous le code EK26 de l’année 1953. Longue d’un petit mètre (0,99 m) elle fut produite jusqu’en 1956.
Il faut noter qu’elle est la seule auto à pédales évoquant une voiture de course fabriquée par Euréka pendant sa dernière époque, 1946/1972.
A mon humble avis, une pièce obligatoire dans une collection sérieuse !

Les VOITURES A PÉDALES MÈNENT TRÈS LOIN… LA PREUVE ! ( SUITE et FIN )

Le cliché du Papa Graham HILL et de son fils Damon en voiture à pédales a fait réagir notre ami François qui s’empresse de m’envoyer un complément à mon billet précédent.
Toujours sur le même sujet « Les autos de Damon », la troisième photo est particulièrement intéressante. Elle nous montre celui-ci dans sa première voiture, une TRIANG (Pedal-Motors au catalogue de 1959), très entouré de pilotes célèbres… Et la liste est longue :

Bruce MAC LAREN, Stirling MOSS, Tony BROOKS, Graham HILL et son frère, et Joakim BONNIER masqué par Volfgang Graf Berghe von TRIPS… Une sacrée brochette, non ?

GIORDANI 1967 "FERRARI INDIANAPOLIS"… PRÉCISIONS !

Après mon dernier billet je dois vous apporter quelques précisions sur cette magnifique FERRARI GIORDANI présente sur la couverture du magazine LUI du mois d’Octobre 1967.
Cette auto blanche, oui celle-ci, celle de la couverture, elle est chez notre ami François (mon Saint-François), que je remercie vivement de m’avoir confié la photo ci-jointe et l’histoire de l’auto:
La voiture en couverture de LUI est dans mon garage et le mannequin qui la pilote, Isabelle, est devenue la compagne de Claude François et lui donna deux enfants Cloclo Junior et Marc (l’enfant caché). Isabelle Forêt vit dans le Sud de la France et elle est devenue oenologue. PAS BELLE L’HISTOIRE ? …..
MERCI FRANÇOIS !

DEUX AUTRES BELLES FERRARI EN ÉTAT D’ORIGINE: LES SPA DE M-G.

A la suite du modèle Indianapolis, au nom du rapide circuit Américain, en 1962 Morellet & Guérineau signaient avec l’autorisation du « Commandatore » un autre beau modèle de Ferrari Course qui empruntait son appellation au célèbre circuit Belge, le SPA, très inspiré du DINO 156 F1 de 1961 bien connue sous le nom de SHARKNOSE (nez de requin).
Ce jouet, décliné en plusieurs versions, arborait fièrement le Cavallino rampante sur chacun de ses côtés, et le monogramme Ferrari sur l’extrémité de son « museau ».
Avec le numéro 4, les 2 premières photos nous montrent le premier modèle de la SPA à pédales tandis que les clichés du numéro 8 nous permettent de remarquer les détails du modèle « LUXE » : les 2 enjoliveurs de prises d’air (narines) nickelés, la double bande « course », les 2 rétroviseurs, les 2 tubulures d’échappement à l’arrière, et les grandes roues à rayons. (On peut noter qu’il manque l’avertisseur/poire sur le n°4) Ah ce Christophe !

S.V.P. BARMAN, UN P’TIT CANON… SUR ROUES, UN EURÉKA !

Encore une rareté ce canon sur roues Euréka des années 1910. Un de ces objets dont je connaissais l’existence sans jamais ne l’avoir vu ne serait-ce qu’en photo. Un gros jouet au mécanisme similaire à la première mitrailleuse à manivelle qui lance des billes en bois en émettant des claquements secs répétés alors… Canon ou mitrailleuse sur affut et sur roues ? En tous cas, une belle pièce pour ma collection !

GROS PLAN SUR UNE FERRARI 500 INDY Morellet-Guérineau 1960/65… ENCORE NEUVE !

Ce n’est pas si souvent que j’ouvre un dossier sur la marque Morellet & Guérineau, plus communément appelée MG, pourtant très prolifique.
Je trouve déjà que cette Ferrari « Indy » est (peut-être) l’une de ses plus belles réalisations, et pour cet exemplaire dans un état exceptionnel je ne pouvais pas m’en empêcher.
Cet exemplaire, parlons en !
Vraisemblablement un modèle « Luxe »de la deuxième série avec sa calandre en aluminium poli, ses 2 phares intégrés et ses roues « rayonnantes » aux ailettes de papillons aplaties, façon Giordani. A ce propos, laquelle des 2 à été proposée la première ? ? ? Les catalogues annonçaient en 1957 L’auto Corsa Indianapolis chez Giordani et en 1958 la Ferrari Indianapolis chez MG. A priori ce serait la Giordani ?
Vous pourrez observer l’état exceptionnel de ce magnifique exemplaire MG, équipé de tous ses accessoires.
Une auto à pédales dans un tel état d’origine ? Merci Christophe pour tes belles photos !

VOITURES A PÉDALES A REIMS

Depuis plus de 15 ans j’ai pris la bonne habitude de me rendre à Reims au début du mois de Mars, au Salon Champenois du Véhicule d’Époque. Pour beaucoup « La Grande Bourse », LE rendez-vous des cyclautophiles, la rencontre des copains venus des 4 coins coins de France et de Navarre, orchestrés de mains de maître par notre ami Christophe FOUAN (vice-président) et tous les membres du club des Belles Champenoises d’époque.
Cette 27ème édition n’a pas démérité bien au contraire.
Déambulant au hasard des allées encombrées de ferrailles de toutes sortes et de toutes provenances, sous les rayons rasant d’un soleil printanier précoce, j’ai pu enregistrer avant que la foule envahisse le parc des expositions, ici entassées sous quelques vieux pneus, là accompagnées de vaillantes motocyclettes, ou bien cachées derrière un gigantesque radiateur, ou encore calées le long d’immenses bijaugeurs, entre autres, des images perturbées par les ombres projetées de cette heure matinale…
Une rare auto-fusée, un émouvant lot de 4 JEUDI à moteurs, dans un très bon jus d’origine, vendues avec la remorque encore marquée Sté CARNIEL Frères, deux Euréka biplace côte-à-côte, une intéressante Bugatti sur l’étale de Paul Ernoult, et le stand bien achalandé d’un François Gaillard toujours aussi accueillant.
Dans cette ambiance bon enfant chacun y trouve son compte, sa pièce tant convoitée, son habituelle Sandwich « Américain et son demi de bière bien apprécié après une vingtaine de minutes de queue obligatoire et ordonnée, dans la joie et la bonne humeur, sans oublier les petits comptoirs ou l’on déguste entre amis et avec modération quelques flutes d’un excellent breuvage régional.
Je laisse le soin à ma vingtaine de clichés, issus de mon « pauv téléphone, » de vous transmettre l’ambiance amicale de cette mémorable journée.
Merci Messieurs-Dames pour votre superbe prestation et… Vive le Champagne et les autos à pédales !

APRÈS LES 3 MITRAILLEUSES, LA MITRAILLETTE EURÉKA !

Un échange « douloureux » avec mon ami Bruno m’a permis de compléter ma collection avec cette rare Mitraillette Euréka.
Elle emprunte un de ses canons à l’une des mitrailleuses sur trépied, le principe restant identique, émettre des claquements répétés et projeter des petites billes de bois à l’aide du mécanisme mu par une manivelle.
A la vue de son marquage on peut penser qu’elle date approximativement des années 1920.
Merci BRUNO !