Nos Panhard X72

Pourquoi ce titre, « Nos Panhard X72 » ?

Déjà, celui-ci apporte la réponse à mon quizz du 6 janvier.

Comme je l’annonçais dans un précédent article, avec mon ami Bruno nous avons décidé de construire 3 voitures à pédales, un défi que nous nous sommes lancés alors que nous ne possédons pas de connaissance particulière en carrosserie, pour représenter un jouet qui a été dessiné par un célèbre illustrateur M. Alexis Kow, mais qui n’a jamais été construit :       La Panhard Panoramique X72 (ou X73) cabriolet à pédales.

Dans ses illustrations M. Kow avait l’art et la manière de présenter les autos dans les catalogues des constructeurs (Panhard, Hotchkiss), également dans des grands magazines des années 1930, et plus particulièrement dans l’un d’entre-eux justement nommé « L’ILLUSTRATION« .

 

On pouvait y admirer ces gigantesques Panhard, aux profils allongés par la main du maître qui associait quelques fois à ses dessins de voitures prestigieuses son épouse, mannequin de profession, sa fille, et 2 chiens.

 

Sauf qu’un jour, dans une de ses oeuvres, M. Kow à laissé cette épouse et son chien « Colley » devant la X72 et il a placé sa fille et le petit chien dans une petite Panhard en bas du tableau.

Ce dessin aurait été à l’origine des contacts entre M. A. Kow et M. Xavier Grandvoinnet pour donner naissance à la voiture à pédales « Course Grand-Prix Euréka Panhard ».

Oui mais cette dernière, dont je possède un exemplaire, était une Grand-Prix Bugatti déjà existante sur laquelle l’usine Euréka avait remplacé le faux radiateur par une calandre Panhard, fabriquée par la firme Chausson, en n’apportant rien d’autre qu’une robe aux couleurs appropriées.

Tandis que nous, pour ces constructions, nous reprenons ce dessin des petites Panhard à l’échelle en nous inspirant des pièces qui figuraient sur les Panoramiques comme,  par exemple, le volant, les poignées, les feux, le tableau de bord, les phares,… Les phares, je vous en reparlerai.

Quant à notre outillage,  à main et acheté d’occasion, outre nos caisses traditionnelles il se compose d’une cisaille à levier, d’une plieuse, d’une bordeuse, d’un poste à souder et d’une soudeuse par point.

Sans aucune contrainte et toujours le sourire aux lèvres nous avons donc ouvert calmement ce chantier de construction sans même nous apercevoir que, très rapidement, nous nous prenions à notre propre jeu, c’était au mois de septembre dernier.

Au mois de janvier vous pouviez découvrir les châssis, en février se dessinait la structure, et aujourd’hui… Regardez bien :  Et pas 1 gramme de résine, TOUT EN MÉTAL ! ! !

 

 

 

 

En tirant mon chapeau à mon ami Bruno, que rien n’arrête, je vous donne rendez-vous prochainement pour commenter un grand moment… La fabrication des ailes enveloppantes.

 

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