EURÉKA, PISTOLET à FLÈCHES "ÉLÉGANT", 1910, en Coffret.

Un coffret pour NOËL ? Bien joli celui-ci, aux teintes bleutées, à la texture très « tendance » qui, déjà au début du XXème siècle, voulait imiter la peau de crocodile.
Le pistolet figure au deuxième catalogue vers 1900/1910. Appelé « ÉLÉGANT », n°1 laqué noir ou n°2 nickelé, je le retrouve dans les brochures qui se succèdent, jusqu’ aux années 1930.
De très belle facture, l’ensemble du bâti est nickelé et les 2 plaquettes sont laquées, noires. Il est marqué sur le canon, d’un côté « K-B-PARIS Bte S.G.D.G. » et de l’autre côté « PISTOLET EUREKA ».
2 flèches courtes, accompagnent cet élégant ensemble. Un nouvel exemple de la parfaite maîtrise de la qualité du jouet Français à cette époque… La « French touch ?  »

EURÉKA, CIBLE MÉCANIQUE "GUILLAUME TELL" 19??

J’éprouve quelques difficultés pour dater précisément cette cible mécanique connue sous le nom de « Guillaume Tell ».
Sa qualité et ses couleurs me laisseraient penser qu’elle aurait été fabriquée à la grande époque de la marque, avant 1939, mais… Bien qu’elle figure à la page 167 du livre de Mr Marcel GRANDVOINNET sans aucune date, aux côtés de Bécassine et du « Percepteur », et ne parvenant pas à la retrouver dans mes catalogues, je reste dans l’expectative… Et vous ? ? ?
En tirant dans la pastille métallique rouge, celle-ci percutée par la flèche libère un ressort qui redresse la pomme sur la tête de « Guillaume TELL ».
Je dois préciser que ma cible est parfaitement conservée dans son état d’origine, sans aucune retouche.

EURÉKA SPORT 27 N° 1. Type BUGATTI, Les Premiers modèles (1925).

Dans mon précédent billet je vous présentais les photos de la Sport 27 n°1 « évolution » 1927 de mon ami Alain et je vous énumérais les détails évolutifs. Afin de mieux visualiser ceux-ci je vous propose aujourd’hui quelques photos de l’un des premiers modèles (1925) appartenant à un autre collectionneur avisé, Jean-claude. Vous pourrez constater le capot sans louve, la platine du contacteur de forme ronde, le tableau de bord triangulaire, la « grosse » boule de levier de frein.
Un réel plaisir à partager que de pouvoir admirer ces jouets aussi bien conservés dans leur état d’origine. Merci Jean-claude

EURÉKA "SPORT 27 n°1", Type BUGATTI, 1927. CODE USINE EK 05.

Une autre idée de cadeau pour Noël : Une EURÉKA SPORT 27 N°1…
Pour donner suite à son modèle BB25 qui sera fabriqué pendant encore 4 ans, dés 1925 EURÉKA entame la production de sa Sport 27 n°1., une auto plus longue (1,46m.) proposant un mécanisme sophistiqué.
En délaissant pour un temps le classique vilebrequin/essieu-arrière Monsieur Xavier GRANDVOINNET revient au système de propulsion utilisé sur le modèle Sport24 en lui apportant quelques améliorations. En effet, il diminue le nombre de dents des pignons de transmission et il augmente la taille de chacune d’elles.
Le débrayage et le frein sont assurés par un levier unique, coiffé d’une (grosse) boule, situé à l’intérieur de la caisse. Ce modèle est à nouveau entièrement en métal avec une carrosserie similaire au BB25 mais toutes les dimensions sont augmentées.
Il subira par la suite quelques modifications, dont une légère réduction de sa longueur et du diamètre de ses roues. Le capot recevra, comme le modèle n°2, une série de 25 louves sur chacun de ses côtés. Le tableau de bord en triangle sera remplacé par le modèle définitif ovale à 4 cadrans, la taille de la boule nickelée du levier de frein/débrayage diminuera sensiblement et le logo de radiateur désormais ovale en tôle peinte se substituera au petit modèle en laiton. Les 2 couleurs courantes resteront la bleue et la rouge, mais la verte et la jaune seront de plus en plus diffusées.
J’ai pu constater sur plusieurs modèles que l’avènement du nouveau tableau de bord se conjugue toujours avec la modification de la platine (ronde/ovale) du bouton d’appel de phares, vraisemblablement pour un souci d’esthétique… Chapeau bas Monsieur GRANDVOINNET !
Seul le moteur à « 2 pattes » restera inchangé, sa consommation dépassant toujours le 1/2 litre de (vraie) Limonade au Km.

Je remercie Alain pour les photos de son magnifique exemplaire (Sp 27 n°1 évolution) exceptionnellement bien conservé et particulièrement pour les vues du système de propulsion tout à fait fonctionnel.

Tir EURÉKA "L’ARBALETE".

Allez Hop ! Un autre Tir, Euréka encore !
Un tir sur carton « L’ARBALETE » et ses LONGUES FLÈCHES appelées TRAITS.
Une belle arbalete aux fut et crosse en bois de hêtre, arc en acier et corde en nylon.
Il me manque hélas le carquois en cuir livré avec cette panoplie qui figurait sur les derniers catalogues des années 70.


Le TIR EUREKA "AL CAPONE".

Allez Hop ! Il en faut pour tous, un Tir… Euréka bien sur !
Tir au pistolet, sur fond de gratte-ciel et d’une puissante automobile Cadillac des années 30, quatre cibles, aux mines patibulaires… Mais presque ! (comme disait Coluche.), toujours retenues par les fameuses chaînettes chères à la marque.
Oui, c’est promis, je refais une photo du fond bien dégagé.

EUREKA, BICYCLETTE D’ÉTUDE DES PETITS. 1927.

Dans mon dernier billet je vous promettais pour la période de NOËL quelques articles sur des jouets de la marque EURÉKA qui ont longtemps paradé dans tous les bons catalogues.
Aujourd’hui je vous propose ma BICYCLETTE D’ÉTUDE DES PETITS, amusant trotteur en bois de hêtre et en métal destiné à l’acquisition d’une notion hélas oubliée depuis trop longtemps par les gestionnaires de notre budget national, LE MAINTIEN DE L’ÉQUILIBRE.
Cet exemplaire, modèle n°1, figurait déjà au catalogue de l’année 1927. Il possède des roues réalisées entièrement en bois encore dépourvues de caoutchouc, peut-être l’un des premiers ou encore, fabriqué après la guerre en 1946/47, quand le caoutchouc était un produit rare.

EURÉKA BIPLACE TANDEM 28, TYPE BUGATTI, 1928.

Avec cette biplace Tandem 28, 1928, code usine EK 07, c’est Le Top !
Quel collectionneur de voiture à pédales ne rêverait pas d’un tel jouet ancien, dans cet état ?
Je ne m’étendrai pas trop sur ce sujet… C’est la mienne !

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LA RENTRÉE ? GROS PLAN SUR LE ROADSTER EURÉKA SP 33

La Rentrée ? Deux mots qui pourtant ne m’interpellent pas…? Ha oui, j’oubliais, je suis en retraite ! Mais ma situation m’autorise à laisser divaguer quelque peu ma pensée et je pense à vous !
A vous tous « Les forcenés du boulot », les « entrepreneurs de l’impossible », pour qui ces 2 mots pourraient déclencher en votre psychisme une dépression assez élevée pour ne pas être repoussée par l’anticyclone des Açores déjà reparti vers ses origines. Je souhaite, par ce billet, participer à votre effort avec ampathie (je serai moins seul) pour vous aider à mieux surmonter cette nouvelle reprise. Je vous remercie de consacrer quelques minutes à la saine lecture de mes lignes qui devrait vous apporter réconfort et sérénité en vous rappelant que la France, en 1933… C’était une grande nation !.
Pour cette « rentrée » 2012 j’ai le plaisir de vous proposer ce GROS PLAN sur mon roadster Euréka Bugatti Sport 33, référence Sport 302, code usine EK 14 , superbe jouet sorti des tiroirs de Monsieur Xavier Grandvoinnet et construit à partir de 1933 jusqu’en 1940. Et quelle auto !
Longue de 1,45 m., d’un poids de 28 kg., elle repose sur un châssis constitué de 2 longerons en U soudés à une traverse avant et à un caisson pour sa rigidité.
La carrosserie en roadster, au capot démontable, possède une portière (gauche) ouvrante avec 2 pochettes intérieures, et un coffre également ouvrant. Elle arbore le célèbre tableau de bord ovale à 4 cadrans.
La suspension est assurée à l’avant par 2 roues indépendantes et 4 ressorts hélicoïdaux opposés, et la direction par une crémaillère démultipliée.
La propulsion, à 2 pédales indépendantes à sangles tirant sur 2 roues à rochets et 2 pignons débrayables, est inspirée du système de la « Grand-Prix » aux différences près que les 2 cliquets sont ici solidaires de l’essieu arrière alors que sur la Grand-Prix ces 2 mêmes pièces sont fixées à un essieu séparé qui entraîne par une chaîne et 2 pignons l’essieu arrière moteur fixés sur 2 roulements à billes.
La consommation pouvait, à l’époque, dépasser les « 2 verres de grenadine à l’eau au kilomètre ».
La Sport 33 ne possède pas, comme la Grand-Prix, 2 leviers mais un seul qui assure à la fois le débrayage et le frein (tambour sur la roue arrière droite). Celui-ci est surmonté de la nouvelle boule à taille réduite, toujours en fonte de zamac nickelé, qui équipe déjà la G.P., c’en est désormais terminé des grosses boules utilisées sur les modèles 24, 23 et 22.
Cette auto était déclinée en 2 variantes, le modèle 301 standart (sans ailes) ou comme ici le modèle 302 avec ailes, grands phares électriques (semblables aux Grand-Prix et Biplace côte-à-côte) commandés par un bouton poussoir en zamac nickelé à platine ovale et non plus ronde, situé à droite du tableau de bord. L’ensemble était peint en 2 tons, l’intérieur et les roues de couleur identique, comme le démontre la 10ème photo extraite du catalogue.

Mon modèle est équipé des 3 options proposées à l’époque : Roues sur pneus gonflables « ballon 300X55 », Sujet de bouchon de radiateur et Pare-chocs nervurés.
A la vue de ce jouet (n’oubliez pas de cliquer sur les photos) on ne s’étonne plus que la production de l’usine ait pu atteindre 300 voitures/jour au 4ème trimestre de l’année 1933, et qu’en cette même année 53.000 autos à pédales soient sorties des ateliers Euréka pour être expédiées, à cette époque, aux 4 coins du Monde. Une belle notoriété pour la France !

CARTES POSTALES

Toujours en vacances ? Quoi de mieux en cette période estivale qu’une belle envolée de cartes postales…
Rien que pour vous, et plus spécialement vers la Normandie, du côté de Douville pour Messieurs Xavier et Marcel GRANDVOINNET à qui nous devons ces merveilleuses Euréka dont cette fabuleuse « Grand-Prix » déclinée ici dans tous ses états. BONNES VACANCES !