SIMCA "VERSAILLES" par PIERRE GUY.

Dans la rubrique « Les 13 SIMCA fabriquées par Pierre GUY », après la P60 voici aujourd’hui grâce à notre ami Jean, La VERSAILLES. Encore une AutoGUI dans un superbe état ! Nous pouvons constater que bien que ce soit un modèle à transmission par chaîne celui-ci ne possède pas d’éclairage électrique avant et arrière, ni de tableau de bord. Une bien belle auto quand même !


SIMCA ARONDE P60 PIERRE GUY 1955.

Ha ! Si Christophe n’était pas là ! Avec sa dernière Pierre GUY, cette P60, Il me fournit encore aujourd’hui de la matière pour mes billets.
Je manque cruellement de nouveautés ne parvenant pas à « dénicher » les 6 modèles d’Euréka qui me manquent encore, A l’aide :
Les Euréka Renault R16, Renault R8, Auto-Ecole, BB0, et les Sport 22 et 23, un seul numéro d’appel: 06 88 85 98 74 – Dominique.
Mais, je reviens à notre Simca, à cette belle Aronde P60 dans un bon jus d’origine.
Durant les années 50 et pendant toute cette décennie Pierre Guy aurait construit, à mon humble connaissance, pas moins de 13 modèles de la gamme Simca: Vendôme, Aronde, Simca Sport, Week-End, Plein-Ciel, Océane, Ariane, Trianon, Versailles, Beaulieu, Chambord, Régence et notre P60.
Celui-ci, qui possède des roues démontables, peut utiliser la fameuse « Boite roue de secours, AutosGUI Junior » avec cric de levage et manivelle.

LA CANADIAN de "Pierre GUY" 1952.

A partir de 1950 Pierre GUY (encore lui !) et sa société AUTOS GUI vont créer une carrosserie de base, fortement inspirée d’une Delahaye, qui donnera naissance à de nombreux modèles dont, en 1952, une variante à calandre ovalisée, cette CANADIAN.
Celle-ci est équipée d’une caisse en bois rapportée, aux couleurs Hêtre et Acajou comme les grandes, accolée au dossier du siège arrière, et elle est, à ma connaissance, l’unique camionnette digne de ce nom fabriquée par les Ets GUY. Bien que, quelques années plus tard, Pierre GUY réutilisera cette méthode en ouvrant le coffre arrière de la Mercedes 190 SL et en y adaptant une calandre « Coupe-Frites » pour en faire une SIMCA « Week-End » biplace, ou benne avec l’ajout d’une caisse en bois, ajout qu’il réitèrera sur un modèle Dauphine.
Aux Etats-Unis, Après la 2ème Guerre Mondiale, la mode est au break de campagne (et quelques cabriolets) à la carrosserie mixte, faite de métal et de bois, appelés « Woody ». La France se devait de suivre cette mode et les voitures à carrosseries mixtes seront appelées « Canadienne » d’où ce nom de CANADIAN utilisé par Pierre GUY.
Encore merci à notre ami Christophe.

ROADSTER GT6 "PIERRE GUY"

J’évoque souvent dans mes billets la sublime Euréka « Grand-Prix », aujourd’hui je vous présente une auto au mécanisme certes moins sophistiqué mais beaucoup plus rare, le Roadster GT6 Pierre GUY.
Très rare, surtout dans cet état d’origine fabuleux, cet exemplaire m’a été « soufflé sous le nez par un voyou » (ami) qui se reconnaîtra dans ce texte, surtout après Pâques, comme tous ces gens « Pascal ».
Entre 1930 et 1935 Pierre GUY construisit 10 modèles différents de voitures de course et Sport dont le Roadster avec (fausse) capote, en 2 variantes, l’une mesurant 1,75m en biplace côte-à-côte équipée d’un pare-brise, et ce modèle monoplace dépourvu de pare-brise, long de 1,50m appelé GT6.



SPORT 27 n°1 : Conte de faits… et Contes de fées ! ! !

L’histoire d’une voiture à pédales, Euréka Sport 27, modèle n°1, ou celle de 2 Contes de Fées, je vous conte ces 2 faits, attention, faîtes vos comptes :
Depuis que nous avons conçu ce site, en 2006 avec mon fils David, notre « UNIVERS DES VOITURES A PÉDALES » reçoit de nos 1.000 à 1.600 visiteurs hebdomadaires, régulièrement quelques dizaines de courriels par semaine, demandes d’aide, recherches de pièces détachées, estimations etc…, en provenance du monde entier, auxquels je prends un réel plaisir à répondre dans des délais qui, je dois le reconnaître, (« Mais a coule pas ? »), peuvent quelques fois porter atteinte à la patience de certains.

Au cours du mois de Novembre de l’année dernière j’ai reçu une demande émanant d’un de nos visiteurs Suisse, Luc, qui cherchait de l’aide pour déterminer le type de son nouveau jouet, cette voiture à pédales Euréka. Après quelques échanges forts conviviaux nous avions décidé de nous rencontrer au Printemps, en France à mon domicile, où je devais lui remettre un lot de pièces détachées pour la restauration de sa nouvelle passion. Sauf qu’entretemps, premier « Conte de Fée »:
– Notre ami Luc « retrouve », grâce à un grand site, la trace de sa fille aujourd’hui âgée de 19 ans, dont il était sans nouvelle, séparé d’elle alors qu’elle était dans sa quatrième année… Émouvant, non ? ? ?
Luc n’a plus qu’une obsession, revoir sa fille, celle-ci occupe toutes ses pensées, tout son temps, il délaisse son auto, il doit rencontrer sa fille, en France à Paris, Dimanche (aujourd’hui même), après 15 longues années de séparation.. Angoissant, non ? ? ?
Ce bouleversement entraîne alors le second Conte de Fée:
– Hier soir, (dénouement), quelle surprise ! ! ! J’ai reçu la visite de Luc et de sa charmante épouse, en provenance de Genève pour se rendre Paris, à leur Rencontre tant attendue. Mais ils n’étaient pas venu les mains vides, ils m’avaient apporter cette fameuse Sport 27, (modèle n°1 encore absent de ma collection)… Pour me L’OFFRIR, contre bons soins ! ! !… C’est beau, non ? ? ? Et c’est aussi rassurant, les Contes de Fées, ça existe ! Je remercie encore Luc et son épouse pour ce magnifique cadeau. J’espère que mon billet saura les honorer, qu’ils auront maintenant de nombreux motifs pour se rendre régulièrement à Paris, ce qui nous donnera je l’espère aussi, des occasions multiples pour partager avec eux, autour de ma table, quelques propos passionnés. A bientôt donc !

Je ne terminerai pas cette page sans vous faire partager ma joie en vous offrant quelques photos de ce cadeau inespéré, tout en souhaitant que celles-ci puissent vous aider notamment au remontage du mécanisme de propulsion sophistiqué que nous avons ici la chance de pouvoir observer en situation, détérioré mais pratiquement complet (cliquez sur les images). Vous pourrez aussi suivre régulièrement, au travers de nouvelles photos, la restauration de ce modèle que je souhaite terminer pour l’Été 2012.

LA DS 21 PALLAS, CITROEN par DEVILLAINE. 1966.

La belle DS de chez MG, de notre ami Jean, a su déclencher des réactions polémistes et Dominique (encore un !) nous fait partager en 4 photos la restauration de sa superbe Devillaine.
Vous remarquerez qu’à l’exception de ce modèle immatriculé DS, tous les autres de ce constructeur sont, à cette époque, immatriculés DT pour Devillaine-Triang. La qualité de fabrication des autos Devillaine est bien supérieure à celle des productions MG, par contre la DS MG savait mieux imiter sa grande soeur avec sa traction avant mais… le volant monobranche de la Devillaine est plus réaliste que celui de la MG.
Ce modèle appelé « Pallas » sorti en 1966 est facilement reconnaissable à sa double paire de phares et à ses roues à rayons.
Alors, MG ou Devillaine ? Laquelle est la plus belle ?
Merci et bravo à Dominique pour la qualité de ses restaurations, on y reconnait « la patte » d’un professionnel.




LA "DS 19" CITROËN, 1959, par MORRELET GUÉRINEAU.

En cette année 1959, aux cours Royales les princesse disent « Oui ! » mais en France les Déesses disent « neuf ! ».
La voici, la voilà, à mon avis l’une des plus belles DS à pédales, le premier modèle sorti par MG, immatriculé 19 MG 59.
En effet, celui-ci arbore à l’arrière un pare-choc et une plaque minéralogique et sa mécanique réaliste s’inspire de sa grande soeur, c’est une véritable Traction Avant !
Un ingénieux système de pédalier à chaîne transmet la motricité à la roue avant gauche par l’intermédiaire d’un cardan. Ceux qui ont la chance de posséder la Bugatti « Diamant », Jean Pidoux, ou encore l’Avion de cette même marque, pourront observer autant la grande similitude des mécanismes que celle de la forme des pédales.
Outre cet équipement MG déclinera 4 variantes de ce modèle, plus ou moins accessoirisées grâce aux pare-brise, antenne, avertisseur et éclairage électrique, tableau de bord, garniture du siège etc..
Je dois ENCORE remercier notre ami Jean, (Hé oui, c’est encore lui !), pour sa participation, ses efforts déployés pour me simplifier la tâche (photos bien cadrées, pas top lourdes, dénommées) et, comme à son habitude, pour la qualité de cette restauration.
La dernière photo représente un de mes exemplaires de « DS », le plus simple et le plus diffusé de chez MG, équipé d’une transmission classique par essieu arrière/vilebrequin, d’un simple petit pare choc arrière sans plaque d’immatriculation, sorti 8 ans plus tard en 1967 et donc immatriculé 19 MG 67.



PEUGEOT 403 "PIERRE GUY"

Hé BOUM ! Jean a encore frappé ! Cette fois ci avec une belle 403 Peugeot de chez Pierre GUY, et il nous fait parvenir 3 photos de son exemplaire.
A partir de 1957 Pierre GUY produira 5 variantes de ce modèle. Celle-ci, sans être la « Luxe » équipée du pédalier à chaîne, est bien attirante malgré tout.
Vous pourrez admirer la qualité de sa restauration qui reste toujours irréprochable. Je joins les photos et je prépare le billet suivant qui devrait retenir toute l’attention des « Citroënistes ».


La "LE MANS" et "L’AUSTIN-HEALEY", par DEVILLAINE frères…& Co.

Christophe m’avait apporté son aide pour mon dernier billet, avec sa petite Renault R4 L « DEVILLAINE », aujourd’hui Jean vient en renfort avec sa grande LE MANS « DEVILLAINE » en bon état d’origine.
La carrosserie de ce jouet très recherché par les collectionneurs avait été déclinée en plusieurs versions.
En 1958, après que les Anglais de TRIANG aient fourni à leur associé Pierre GUY, lui-même Directeur des Ets Devillaine (Hé oui, les multinationales c’était déjà compliqué), le dessin de la caisse en matière plastique d’une auto dénommée « Panthère », naissait une voiture de Sport Européenne avant l’heure, appelée tout simplement « Le Mans », arborant vaillamment son numéro de start 22 sur sa caisse désormais construite en métal.
En un tour de passe-passe avec le rajout d’une calandre et d’un logo adéquates, le remplacement des roues ajourées par des roues pleines ou rayonnées, et une peinture 2 tons sans numéro la « Le Mans » devenait en 1959 une « Austin-Healey » vendue en 2 robes différentes rappelant sa grande soeur, blanc crème et bleu clair ou blanc crème et rouge. Ces deux modèles pouvaient être livrés avec le mécanisme de pédalier à tringles sur essieu arrière-vilebrequin ou avec le pédalier à chaîne sur pignon arrière pour la « Luxe ». (Notons au passage que les pédales déjà communes à de nombreuses AutoGui sont identiques à celles utilisées par Pierre GUY sur son Scooter 1er modèle).
Cette variante plus soignée recevait la totalité de l’équipement composé de 2 phares électriques, des pare-chocs, d’un siège garni de moleskine, d’une prise d’air sur le capot et d’un pare-brise.
Je vous livre ici quelques photos des déclinaisons de cette caisse, merci à Jean pour sa belle LE MANS.