En cette saison des Grands Prix pour le Championnat du Monde de F1 2025, ma frustration grandit d’année en année depuis la disparition du Grand Prix de France. Une raison de plus pour nous rappeler les grands acteurs et les lieux glorifiant cette manifestation aujourd’hui délaissée à cause d’une volonté… Politique ? ? ? Hélas !
Bref revenons en arrière, au Grand Prix Automobile de France 1952, quand notre pays organisait cette année là une série de huit Gand-Prix sous l’égide de la F2, en retenant la cinquième manche, sur le circuit de Rouen Les Essarts, pour le Championnat du Monde.
Hormis la brillante victoire de Jean Behra sur sa Gordini T16 à Reims au Grand Prix de la Marne, Ferrari a dominé cette année 1952 avec sa 500 F2 ce qui m’amène directement à la superbe voiture à pédales fabriquée par le constructeur Italien GIORDANI, la Grand-Prix Indianapolis.
Si vous avez été « gamin » dans les années 60′ ce jouet vous aura marqué. Fabriqué de 1957 à 1969 il trônait au centre des vitrines des magasins, monté sur des gros pneus, (310×55 avant et 320×65 arrière, blancs en 1960 pour le modèle « Extra Lux » au Premio Pinocchio d’Oro), ses robes chatoyantes attirant les regards envieux, il évoquait bien la célèbre Ferrari 553 Formule 1.
Même si le rouge lui convenait mieux il a été décliné aussi en blanc, bleu ciel, bleu nuit, en évoluant petit à petit pour 11 appellations différentes selon l’accessoirisation, Auto Corsa Indianapolis, Indianapolis Lusso, Auto Corsa 2000, Indianapolis Extra Lusso, etc, etc, sans oublier la version électrique Auto Corsa Indianapolis Elettrica.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ce grand classique qui mérite aujourd’hui une place d’honneur dans une belle collection tentez de vous procurer ce précieux ouvrage qui, comme son titre ne l’indique pas, traite (en Italien et en Anglais) avec l’aide de nombreuses et superbes photos, l’histoire des voitures à pédales Italiennes : « Pedal Cars » par Alberto Lavit et Luigi Soldano aux éditions Giorgio Nada.
Cette édition étant épuisée vous pouvez aisément trouver un titre plus spécialisé (2023) sur la marque Giordani, beaucoup plus volumineux (384 pages) toujours chez le même éditeur: « GIORDANI The Pedal cars legend », par Gigi Soldano et Piero Pini.
Elle devaient couter bonbon ces voitures pour bambino ! et si j’extrapole dans un tout autre domaine : les appareils photos anciens que les italiens vendent bien plus cher que leurs équivalents européens sur les sites du genre eBay, de nos jours ils doivent couter une fortune ces mini-bolides….