Noël ! Une BMW 328 signée Stimula en 1978, encore NEUVE !

 

NOËL ! Noël  !    Nonobstant les considérations religieuses, j’adore cette fête synonyme de tolérance, de rapprochement familiale, de joie et de fraternité.

Noël et ses chants,

A la Française, comme ces tendres paroles de Francis Blanche interprétées par Henri Salvador, https://www.youtube.com/watch?v=OAYkPbG4kNM

 

Où encore la vibrante interprétation Américaine d’Andy Williams https://www.youtube.com/watch?v=gFtb3EtjEic

Et évidemment l’éternel « Petit papa Noël » de Tino Rossi. https://www.youtube.com/watch?v=NPwUJDtvxJA

Mais je n’oublie pas pour autant la « croustillante »  supplique de Pierre Perret https://www.dailymotion.com/video/xvf1p4

 

Noël c’est le partage, les offrandes, les cadeaux, et, inconsciemment et très égoïstement peut-être, un moment de relâchement où l’on n’hésite moins à se faire plaisir,

La présence aujourd’hui,  dans mon salon, de cette petite BMW « 328 JUNIOR »,  est bien la conséquence de l’un de ces fameux « relâchements »… Sauf qu’il se passait au mois d’août de l’année 1991.

J’avais craqué pour cette belle « expulsée » à l’époque, quand des musées automobiles faisaient « tourner leur stock ».

Rappelez-vous, le musée de la Côte d’Azur, le Musée de l’Automobiliste, rien à voir avec les oliviers mais, le fruit de la passion de Monsieur Adrien Maeght, professionnel de l’édition, grand promoteur d’art et d’automobiles classiques, qui a inauguré sa création en 1984 dans le quartier des basses Bréguières à Mougins, et a procédé à sa fermeture, hélas, en décembre 2008.

 

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Je m’attarde quelques lignes sur les noms de M. Adrien Maeght et celui de son musée, l’Automobiliste. M. Maeght est en effet le fondateur de la revue du même nom, L’automobiliste (revue française consacrée à l’automobile de collection et à son histoire, publiée de 1966 jusqu’à juillet 1999.), qui m’a permis de mieux développer ma passion et de découvrir les premières « petites annonces ». En relisant les numéros de l’année 1966, j’ai du me convaincre que les offres ne se comptaient que sur les doigts d’une main, c’était bien une autre époque.

J’en profite pour adresser un grand Merci à Monsieur Adrien Maeght pour ses informations, uniques dans les années 60.

Quoique, selon certains, je serais atteint par ce vice des mécaniques anciennes, alors, vu sous cet angle, n’en serait-il pas un peu responsable ce M. Maeght…?

 

le numéro 1, d’octobre 1966 au prix de 5F.

 

Bien avant la fermeture définitive du musée  j’ai eu la chance de pouvoir accueillir sous mon toit ce splendide jouet dont  je n’ai jamais pu me séparer.

BMW Type 328 Junior, une merveille fabriquée, avec l’autorisation de Munich,  par la société Stimula créée par Xavier de La Chapelle en 1978

Il faut dire que, concernant sa grande soeur, sa modernité n’ayant d’égal que son classicisme, cette auto est bien bluffante, bien qu’elle n’ait été construite qu’à 464 exemplaires par la Bayersich Motoren Werke à Munich de 1936 à 1940.

Un petit retour sur l »histoire nous rappelle que cette firme, à l’époque Bayerische Flugzeug Werke a connu ses origines au tout début du siècle grâce à ses moteurs d’avions.

Devenue Bayerische Motoren Werke en 1917, après avoir développé et obtenu un franc succès avec  sa première moto la R32, moteur bicylindre à plat et transmission par cardan, elle présentera en 1933, au salon de Berlin, sa première voiture à moteur 6 cylindres, la 303.

Mais c’est bien le 14 juin 1936 que le roadster BMW 328 dessiné par Kurt Joachimson apparait pour la première fois au public pour l’Eifelrennen, le Grand-Prix de l’époque sur le circuit du Nurburing, où il remporte sa première course dans sa catégorie.

Ce succès n’était que le début de son épopée, il ajoutera à son palmarès le Rallye de Grande-Bretagne, les Mille Miglia, il obtiendra une 5ème place au 24h du Mans et il remportera de nombreuses victoires dans la catégorie 2 l.

 

 

 

En 1978, pour ses 3 petits modèles JUNIOR, Xavier de La Chapelle ne s’y trompe pas, c’est bien la 328 qu’il choisit, avec deux autres reines, la Bugatti type 55 et la Ferrari P3,  pour leur production à l’échelle 1/2 au nom de sa société Stimula.

 

Ne disposant pas du catalogue Stimula, je partage ici les photos de mon catalogue « De La Chapelle » .

 

Mon exemplaire, que je vous propose de découvrir en détails aujourd’hui, porte le n°059, l’un des premiers, avec sa teinte d’un gris argenté, sa sellerie d’un rouge soutenu et ses roues à papillon, en aluminium poli.  Acheté neuf pour n’être qu’un modèle d’exposition, bien au chaud dans le musée, il m’a été cédé ensuite pour être exposé… Bien au chaud et tranquille dans mon salon où il reste seul, encore NEUF !

 

 

 

 

Il faut dire qu’il a fière allure, il est réellement une petite 328, avec sa ligne racée à la calandre si particulière, son volant, son tableau de bord en aluminium qui nous offre un magnifique compteur de vitesse, une montre, un ampèremètre, des témoins d’éclairage et de clignotants, un avertisseur, et la plaque constructeur numérotée.

Sa mécanique, une des plus fiables de l’époque, est assurée par :  Un inépuisable moteur Honda 4 temps de type G200/197cc (à noter que les premiers modèles Stimula, comme le mien, étaient équipés du G200, les suivants recevront un 110cc.),  un freinage à tambours et frein à main, un embrayage automatique avec réducteur à bain d’huile, une transmission par chaîne, et une direction à crémaillère.

Longueur 2,24m, largeur 0,86m, pour un poids de 110kg

Un magnifique jouet, toujours neuf, qui ne manque pas d’histoire. 

Mais, en cette période particulière, je me méfie quand même, au vu de toutes ses qualités, pourvu que le Père Noël ne décide pas de repartir avec cette petite BMW, et, devant ses rennes, d’en faire une Rennsport !

J O Y E U S E S   F Ê T E S  à tou(te)s ! 

 

1 réflexion au sujet de « Noël ! Une BMW 328 signée Stimula en 1978, encore NEUVE ! »

  1. Un très joyeux Noël, merci pour tout cet historique et félicitations elle tout simplement magnifique.
    De très belles fêtes de fin d’année.

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