Ravissante petite poussette EUREKA 1941 TOUT EN BOIS !

Ah ! Aujourd’hui un jouet Euréka, ma petite poussette en bois…entièrement en bois. Pas en bois peint ni en bois vernis mais en bois simplement lustré.
Ces précisions sont importantes pour la suite de ce sujet.
En effet en 1941, la France sous la botte de l’envahisseur nazi ne peux plus profiter de ses ressources. Ses matières premières dont les métaux sont réquisitionnées par l’ennemi pour fabriquer du matériel de guerre.
L’usine Euréka sera elle même réquisitionnée et fabriquera, grâce à sa hêtraie voisine, des caisses à munitions… et quelques-unes de ces fameuses petites poussettes. Vous pourrez observer que celles-ci, hormis des simples clous, n’utiliseront aucune pièce métallique (les roues sont en bois tournées à la main et les rondelles découpées dans de la tôle de récupération), pas même pour les essieux que l’on trouvera plus tard en métal tout comme les roues à bandages sur tous les modèles fabriqués après 1945.
Un petit jouet bougrement attachant même s’il rappelle une époque tragique de notre histoire.

S.V.P. BARMAN, UN P’TIT CANON… SUR ROUES, UN EURÉKA !

Encore une rareté ce canon sur roues Euréka des années 1910. Un de ces objets dont je connaissais l’existence sans jamais ne l’avoir vu ne serait-ce qu’en photo. Un gros jouet au mécanisme similaire à la première mitrailleuse à manivelle qui lance des billes en bois en émettant des claquements secs répétés alors… Canon ou mitrailleuse sur affut et sur roues ? En tous cas, une belle pièce pour ma collection !

APRÈS LES 3 MITRAILLEUSES, LA MITRAILLETTE EURÉKA !

Un échange « douloureux » avec mon ami Bruno m’a permis de compléter ma collection avec cette rare Mitraillette Euréka.
Elle emprunte un de ses canons à l’une des mitrailleuses sur trépied, le principe restant identique, émettre des claquements répétés et projeter des petites billes de bois à l’aide du mécanisme mu par une manivelle.
A la vue de son marquage on peut penser qu’elle date approximativement des années 1920.
Merci BRUNO !

DEUXIÈME BICYCLETTE D’ÉTUDE EURÉKA, MODÈLE NICKELÉ.

La collection s’agrandit encore avec cette deuxième bicyclette d’étude Euréka, des années 1910, luxueux modèle nickelé.
Un exemplaire tout à fait similaire à mon premier modèle, émaillé noir, hormis la selle, montée en arrière du cadre en bois. Les roues de 400, tout comme le guidon, le pignon, le pédalier et sa chaîne à double rouleaux sont identiques.

Les PETITES CARABINES À FLÈCHE, K.B. EURÉKA, d’avant 1900.

Bien, parlons en de ces petits jouets.
S’il fallait bien à K.B., en cette fin du XIXe, des petits modèles pour débuter un catalogue, leur qualité était irréprochable, comme très souvent à cette époque où le coût de la main-d’oeuvre restait peu élevé.
Le bois de hêtre ou de noyer côtoyait des pièces de fonderie finement usinées et généralement nickelées. Les puissants mécanismes à ressort permettaient effectivement de s’entrainer avec des flèches aux embouts caoutchoutés sur des cibles en carton pour un « TIR DE SALON SANS DANGER ».
Quelques années nous séparaient encore des premiers modèles en fer blanc embouti.
Voici donc les photos du modèle n°1bis nickelé car le modèle n°1 identique, du même catalogue (le premier 1882), était « émaillé noir ». « Émaillé » ne signifiant pas « revêtu par une couche d’émail, poudre cuite », non, mais seulement recouvert d’une couche de peinture noire.
Ah oui, nous sommes en 1882 ! La DGCCRF n’était pas encore créée et la notion d’appellation mensongère n’existait pas non plus, certaines peintures s’appelaient bien « Peinture Émail ».
Le 2ème modèle ne diffère que par la queue de détente, beaucoup plus travaillée, et le garde-main fixé au canon par une pièce métallique. Il figure, toujours sous l’appellation n°1 bis, au catalogue de 1901.
Le troisième lui, diffère encore par sa poignée pistolet/crosse, dénommé « n°1 bis poignée pistolet » il apparait également au catalogue de 1901, avec une queue de détente travaillée également, que vous ne pouvez pas hélas constater sur la photo de mon exemplaire qui est cassé.

APRÈS LA CARABINE EURÉKA "LEBEL" 1898, AUJOURD’HUI UNE AUTRE EURÉKA, "LA REINE", 1er modèle 1901.

8 jours prolifiques:
La semaine dernière j’ai trouvé la carabine à flèches EURÉKA modèle LEBEL à culasse mobile 1898, une belle pièce, et aujourd’hui je trouve la carabine à plombs EURÉKA « LA REINE », premier modèle au catalogue 1901, une autre belle pièce !
La semaine prochaine je vous proposerai la carabine à flèche numéro 1, vers 1885, encore une belle pièce !

Le plus rare chez EURÉKA ? LE FUSIL A FLÈCHES LEBEL 1898, A CULASSE MOBILE.

Pour les amateurs, encore un rare modèle Euréka qui vient compléter ma collection : Le fusil à flèche à culasse mobile, modèle LEBEL 1898. L’armement se réalise comme sur le vrai fusil à balle, la culasse mobile se recule à l’aide du levier. Celle-ci est prolongée par une longue tige en laiton entourée d’un ressort qui vient propulser la flèche engagée dans le canon. Un jouet lourd, de fonderie et d’usinage, au métal traité et en bois de hêtre, en bref un superbe jouet.
Il ne me manque que sa baïonnette, que je recherche activement. Vérifiez bien dans votre grenier… On ne sait jamais ?

UNE RARE CIBLE MÉCANIQUE EURÉKA : " LA TRANCHÉE BOCHE" 1917.

Rare cible mécanique Euréka, rare déjà de par son grand âge, au catalogue de 1917, et rare car vingt ans après sa construction elle devait subir la seconde Guerre Mondiale.
Ce jeu animé, en lamelles découpées en bois bois blanc, recouvertes d’un papier imprimé, et mobiles grâce à de minuscules charnières pointées par des « têtes d’épingles », a réussi à traverser un siècle d’histoire sans subir de grands dommages. Et pourtant… Son appellation à elle seule aurait pu lui attirer les pires gestes destructeurs :
« La Tranchée Boche » ! Hé oui, c’était à une autre époque !
En pleine guerre, ce jouet état offert à des enfants pour tirer sur 4 effigies de têtes de soldats Allemands. Quand l’une d’elles était touchée par une flèche elle basculait en arrière, les 4 têtes abattues laissaient apparaître un petit drapeau tricolore. Hormis l’absence de celui-ci mon exemplaire est en très bon état, tout comme l’ « arme » à flèche qui l’accompagne, une carabine de type LEBEL, de construction très robuste en métal lourd nickelé et bruni et fût et crosse en bois de hêtre, protégée par une plaque de couche.
A noter la qualité de la flèche à double embout dont un nickelé.
N’oubliez pas, cliquez sur les images pour les agrandir !

COMPARATIF DES EURÉKA D’AVANT-GUERRE. voiture a pédales.

Nous y sommes… C’est bien la rentrée ! Alors, comme promis voici du très lourd, DES EURÉKA D’AVANT-GUERRE.
Ici, elles y sont (presque) toutes !
Quelques-uns seulement de tous les modèles d’autos et bateaux à pédales fabriqués par Euréka avant la guerre 39/45 ne figurent pas sur ces photos oui mais… Combien et lesquels ?
Ces clichés nous permettent de mieux comparer les tailles de chacun d’eux et nous pouvons être surpris, par exemple, par la « petite » Touriste (vert et rouge) et la « grande » Biplace 35 (bleu et noir), les imposantes Sport 23 et Sport 27, le fin canot « Racer » et « l’immense » Hydroglisseur, en vedette la majestueuse « Grand-Prix », et en arrière plan la « petite » Junior 33 bleu clair et la « moyenne » Super-Junior 35 dite « Delage ».
Bientôt un comparatif sur les autos à pédales EURÉKA d’après-guerre et un autre sur les jouets divers EURÉKA (trottinettes, rameurs, vélos, moto-torpilles, trot’vit, etc.), également un « Gros Plan » sur la Touriste.

CIBLE EURÉKA, LES TIRS AUX AVIONS.

Ouh là là ! Le 15 Aout vient de passer, la rentrée se profile…
Alors vite, je rédige ce petit billet avant l’immense, l’énorme article sur lequel je travaille déjà pour début Septembre.
Aujourd’hui, quelques lignes sur des tirs très particuliers, les TIRS AUX AVIONS EURÉKA, vraisemblablement produits au cours de la deuxième guerre mondiale. Un sujet sensible en effet que celui de fabriquer des jouets pour « valoriser » la guerre aux yeux des enfants, mais hélas l’histoire du jouet nous a déjà maintes fois dévoilé ce phénomène récurant dans tous les pays en périodes tumultueuses.
D’autant plus étrange que ces 2 jouets au principe de fonctionnement identique, à peu près similaire à celui des tirs aux pigeons, utilisent des représentations d’avions Allemands mais aussi Français ? ? ? Si les premiers peuvent évoquer le bombardier de la luftwaffe « Dornier 17 », les seconds, sans hésitation possible, sont bien des avions de l’armée de l’air, les fameux chasseurs « Morane-Saulnier M-S 406 » aux cocardes françaises.
Une pince à visser (sur le bord d’une table) maintient la tige principale qui reçoit en son sommet les 3 branches sur lesquelles sont accrochés les avions/cibles retenus par des chaînettes.
Mon prochain billet de rentrée, début Septembre, sera consacré aux voitures à pédales.