Comme promis dans mon billet du 8 Octobre dernier, retrouvons la saga de l’Anglais TRIANG, avec l’une des dernières autos de la marque, une rare voiture à pédales Française, et là je fais une exception pour cette construction en matière plastique, la Citroën AMI 6. Celle-ci n’a pas été construite par un seul constructeur Français ?
Présentée ici grâce à notre ami Jean-Claude, dans sa configuration d’origine, elle est équipée de 2 pare-chocs, d’un rétroviseur et surtout de 2 phares type Longue-portée, comme la mode le voulait à l’époque.
Merci Jean-claude pour ton aide et ta présentation avec le bidon d’huile Citroën. Nous continuerons à découvrir ta collection avec une auto Française, la Peugeot 504 et, qui plus est…Equipée d’un hard-top !
UN GROS PLAN SUR LES BIPLACE 33 EUREKA, CHENARD ET WALCKER, PANHARD, BUGATTI… CODE USINE EK 15.
La Biplace 33 reste, à mon humble avis, dans sa version « toutes options », l’une des plus belles vap de tous les temps.
Hé oui, ne l’oublions pas, la Société des Inventions Nouvelles EUREKA avait déjà mis en place à partir de 1933 un processus de vente proposant de nombreuses options coûteuses, comme le font très bien aujourd’hui les marques dites « Prémium », à l’Etoile ou à l’Hélice, (ainsi je ne cite pas de nom).
Possesseur de cette belle auto et de nombreuses photos de ses variantes, j’ai le plaisir aujourd’hui de vous aider à découvrir mieux encore ce jouet d’exception.
Sachant qu’au niveau de sa propulsion, si avec son simple essieu à vilebrequin elle était un cran en dessous de la Citroënnette, son double pédalier et sa banquette permettaient à ses 2 occupants un chahut assuré.
Sa taille, ses phares électriques, son coffre ouvrant, sa direction à crémaillère, son freinage à tambour, son siège capitonné, ses pare-chocs, ses pneumatiques gonflables et surtout ses différentes présentations « Bugatti », « Chenard et Walcker » ou encore « Panhard et Levassor », lui assurent aujourd’hui, à elle aussi, la classe « Prémium ».
On peut hélas regretter, mais c’est bien normal, que la version « toutes options » soit beaucoup plus rare que la version de base.
N’oubliez pas de cliquer sur les photos pour les agrandir.
CHENARD ET WALCKER, sans option, très bel état d’origine.
CHENARD ET WALCKER avec options p.c. et roues à pneumatiques gonflables, restaurée.
PANHARD avec options p.c. et roues à pneumatiques gonflables, restaurée.
BUGATTI avec options p.c et roues à pneumatiques gonflables, restaurée.
BIPLACE en état d’origine, sans option, et qui a perdu sa calandre et ses phares.
CHENARD ET WALCKER, sans option, bel état d’origine.
CHENARD ET WALCKER avec options p.c. et roues à pneumatiques gonflables, restaurée.
PANHARD avec options p.c. et roues à pneumatiques gonflables, restaurée.
BUGATTI avec options p.c et roues à pneumatiques gonflables, restaurée.
BIPLACE en état d’origine, sans option, et qui a perdu sa calandre et ses phares.
CHENARD ET WALCKER.
PANHARD
BUGATTI
OPEL, pour la Belgique, par Devillaine.
Oh là là ! Déjà le 23 Janvier ! C’est mon premier billet et je ne vous ai pas encore présenté mes VOEUX ? Il est vrai que…Sans ordinateur, et toutes les données « retournées dans le passé », j’ai eu beaucoup de difficultés à entamer ce mois de Janvier.
A toutes et à tous je vous souhaite donc « UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2015 ».
Pour bien débuter celle-ci je vous propose aujourd’hui une auto peu courante fabriquée au début des années « 60 » par Devillaine, cette Opel Rekord destinée au marché Belge.
Encore un exemplaire en l’état neuf d’origine appartenant à notre ami Christophe (Le grand, pas l’autre que je salue avant de le rencontrer prochainement).
Avec cette dernière, COURSE 28 1929… MA COLLECTION EURÉKA EST COMPLÈTE ! ! ! ^****¨^* JOYEUX NOËL *¨^****^
Elle est arrivée !
Tant attendue depuis le début de mon « addiction », après plus de trente ans elle vient mettre un terme à ma quête de voitures à pédales.
J’ai maintenant réussi la réunion de tous les modèles de v.a.p. fabriqués par la marque Euréka de 1922 à 1972, et il ne me reste plus (hélas?) que 8 autos à restaurer mais je ne manquerai pas de vous proposer ces futures restaurations.
L’absente, la dernière recherchée, l’Euréka COURSE 28 de 1929, code usine EK 09, fabriquée à très peu d’exemplaires de 1928 à 1931 est arrivée pour NOËL.
Dérivée du châssis Sport27 n°1, elle est équipée en plus de bavolets latéraux qui lui donnent cette allure surbaissée. Des volets ont également été ouverts sur le bouclier avant et sur la pointe de course.
Si le système de propulsion très efficace reste à peu près identique à celui de la la Sport27 (2 pignons à cliquets sur l’essieu arrière) le freinage est différent. Il utilise désormais un tambour sur chacune des roues arrières. Toujours commandé par l’unique levier principal qui assure d’abord le débrayage pour la marche arrière et ensuite le freinage, par l’intermédiaire d’un arbre placé à l’avant de l’essieu, agissant sur les tringles reliées aux sangles métalliques des 2 roues arrières.
Longue (1,48 m) et racée, l’auto est magnifique. Elle ne peut pas dénier sa destination aux courses qu’elle remportera en grand nombre, pilotée par M. Marcel GRANDVOINNET. (photo du livre : « Euréka, un siècle de jouets de rêve », par M. Marcel Grandvoinnet). L’un de ces modèles a été chronométré avoisinant les 30 km/h.
Elle servira de base à l’élaboration de la COURSE GRAND-PRIX qu’elle préfigurera.
Pour vous toutes et tous, ami(e)s collectionneurs et passionné(e)s de v.a.p., j’espère que vous aussi aurez trouvé le graal et je vous souhaite d’EXCELLENTES FÊTES !
LE GRAND CHEF DE LA TRIBU EURÉKA
Une photo d’époque très amusante au temps ou la mode était au « corso fleuri » et « vélo fleuri », animation située près des plages .
On peut y découvrir, cachée sous des gerbes de fleurs, une Euréka « Grand-Prix », vraisemblablement de la première série, équipée de pneus Hutchinson (et non pas des Dunlop Cord) montés sur des roues à flasques pleines.
Le Chef pilote, surmontée de sa splendide coiffe en plumes, appartient certainement à la tribu EURÉKA !
NEWS – INFOS – NEWS – UN TRÉSOR DÉCOUVERT SOUS DES TÔLES DANS L’ENCEINTE D’UN CHATEAU – NEWS – INFOS – NEWS –
Si tous les membres de notre Univers se passionnent pour les voitures à pédales beaucoup d’entre eux s’intéressent également aux voitures à l’échelle 1.
Je ne résiste pas à l’envie de vous faire part de cette info incroyable qui m’est parvenue par les organisateurs du Salon RétroMobile et le magazine « Le Point » après une dépêche AFP du 26 novembre dernier :
Un trésor découvert sous des tôles, dans l’enceinte d’un château de la commune d’Echiré (79410). Voici ce que relate le magazine « Le Point » :
– « Des Bugatti, des Hispano-Suiza, des Delahaye mais aussi des Maserati et des Ferrari, certaines rarissimes: découvertes dans les dépendances d’une propriété, 60 belles endormies des années 30 aux années 70 vont être vendues aux enchères. Estimées 16 millions d’euros au total, ces véhicules de légende, la plupart dignes d’un musée et signées des carrossiers les plus illustres dont Chapron et Million-Guiet, seront dispersées par Artcurial le 6 février lors du salon Rétromobile, Porte de Versailles. Qualifiées de « graal automobile » par les experts, une légendaire Talbot Lago T26 de 1948 et une Ferrari 250 California de 1961 notamment dormaient dans une propriété de 3 hectares, dans l’ouest de la France, sous des abris de fortune. Cette incroyable collection, retrouvée en état « sortie de grange », selon le jargon des spécialistes, a été constituée par un passionné, Roger Baillon, entrepreneur dans le transport de marchandises, avec l’ambition de sauver le patrimoine automobile d’avant-guerre et d’ouvrir un musée dans sa propriété. « L’homme est un collectionneur de la première heure. Il veut célébrer le génie automobile et achète une propriété pour construire un musée. Il se met alors à acheter en France, mais aussi en Europe, des modèles emblématiques », raconte à l’AFP Matthieu Lamour, directeur de Artcurial Motocars. « Si aujourd’hui, les voitures de collection d’après-guerre s’arrachent lors des ventes aux enchères, cela n’a pas toujours été le cas. A l’époque, Roger Baillon sauve véritablement de la casse beaucoup de ces merveilles », ajoute-t-il. » –
C’est amusant, ce genre d’info qui tombe pendant la période de Noël ! Encore un coup du bonhomme en rouge ?
SUPERBE PIERRE GUY, COURSE !… VOICI LA RÉPONSE.
Dans un précédent billet ( 20/10/2014 ) je vous présentais la superbe Pierre GUY « course » de notre ami Hozoï. Si j’estimais bien son année de fabrication je réclamais quelques confirmations sur sa référence.
J’ai reçu la réponse :
C’est un modèle GRAND-SPORT S 3, au catalogue de 1933.
Je remercie notre « SAINT FRANÇOIS » qui nous fournit également une copie du catalogue.
L’AUTO PATIN EURÉKA, 1925.
Elle est enfin là ! Tous les autres jouets Euréka se lamentaient, un peu comme en Floride dans les Everglades, (Eh oui, je sais, celle-ci elle est lamentable !) de son absence mais elle vient de rejoindre la collection.
C’est l’AUTO-PATIN ! La première trottinette à pédale inventée pour EURÉKA par Mr Xavier GRANDVOINNET, qui figure au catalogue de 1925.
Elle est déjà équipée du fameux système de propulsion à roue à rochets, avec cliquet. Souvent amélioré, il propulsera pendant de nombreuses années les modèles Sport de la marque.
Avec une structure métallique très robuste supportant des parties en bois de hêtre, entrainé comme d’habitude par une chaîne à double rouleaux sur des roues de 250mm, ce modèle appelé Luxe possède également son avertisseur à poire, mais il a hélas perdu ses 2 poignées en ébonite.
Le dernier modèle de RAMEUR EURÉKA, 1965/70.
Créé en 1938 sous le nom de Rameur, ce jouet aura été fabriqué presque jusqu’à la fin de l’histoire d’Euréka.
Le premier modèle (en cours de restauration), majestueux et racé, se voyait équipé (en option) de 3 garde-boue profilés, de bras terminés par une poignée, et d’un carénage allégé de 16 trous ronds.
Ses successeurs ont perdus leurs poignées pour de simples leviers, ils ont finalement perdu leurs magnifiques ailes et les trous dans les carénages ont été remplacés par des louves, sous le nom de tri-rameur encore au catalogue de 1963.
Voici le dernier modèle vraisemblablement des années 65/70, dans son strict état d’origine, il n’a plus de carénage.
SUPERBE PIERRE GUY, COURSE !
Si je ne parviens pas à trouver la référence exacte de cette belle vap de course signée Pierre GUY je crois pouvoir la situer dans le temps.
Avec sa pointe Bordino sa caisse, ses roues, ses dimensions, son allure générale me rappellent les modèles GRAND-PRIX OU GRAND-SPORT de 1930 /1933 qui auraient échangé leur célèbre calandre « fer à cheval » pour une autre plus rectangulaire qui équipait à l’époque les modèles au ZÉRO CENTRAL.
Ce qui me laisse croire que cette auto pourrait dater de la période charnière de Pierre Guy, vers 1933, (voir les roues), quand celui-ci a cessé de s’inspirer des BUGATTI pour se consacrer à la marque Peugeot.
Avec ses phares électriques et son radiateur rectangulaire serait-elle donc une Course Peugeot ? J’ose même proposer un nom : La PEUGEOT 201X, motorisée par un petit 4 cylindres conçu par… BUGATTI !
Si l’un de vous possède la réponse qu’il n’hésite pas à nous la faire parvenir, en passant par la touche « contact ». Merci d’avance !
Ce très beau modèle appartient à notre ami HOZOÏ. Pour en savoir plus sur cet artiste cliquez ici: http://hozoiconcept.blogspot.fr/