L'Univers des voitures pédales et à moteur pour enfants, le site de Dominique:
La collection s’agrandit encore avec cette deuxième bicyclette d’étude Euréka, des années 1910, luxueux modèle nickelé.
Un exemplaire tout à fait similaire à mon premier modèle, émaillé noir, hormis la selle, montée en arrière du cadre en bois. Les roues de 400, tout comme le guidon, le pignon, le pédalier et sa chaîne à double rouleaux sont identiques.
Comme chaque année au Parc des expositions de Reims, depuis… 26 ans, déjà ? Le 27 ème SALON CHAMPENOIS DU VÉHICULE D’ÉPOQUE nous ouvrira ses portes les 8 et 9 Mars 2014 sur le thème du Tour(s) de France, tout en mettant à l’honneur des véhicules ayant participé à la grande guerre 1914/1918.
Les Hall 1 et 2 nous offriront leurs scènes toujours très animées, le hall 3 nous proposera ses vendeurs de pièces détachées pour voitures et motos anciennes et l’ « Automobilia », alors que dehors, dehors… LA GRANDE BOURSE nous dévoilera ses trésors de pièces détachées, autos, motos, plaques émaillées, accessoires, jouets et VOITURES A PÉDALES ! Le rendez-vous des cyclautophiles.
Souhaitons que les cieux restent cléments et que l’offre soit toujours autant prometteuse.
Samedi 8 Mars de 10h à 18h30 et Dimanche 9 de 10h à 18h.
Avez-vous déjà vu une voiture à pédales ancienne encore NEUVE ? Jamais utilisée, celle-ci n’a jamais roulé avant les prises photographique, ses accessoires (pare-brise, rétroviseurs) n’étaient pas encore installés et sa peinture protégée a pu conserver son lustre des premiers jours.
Cette magnifique ALIZÉ de 1,40m de long fabriquée par les Ets Devillaine Frères, rue Jean-Jaures à Charlieu (42) en 1965, surgit soudain du passé pour nous dévoiler ses lignes magnifiques, ses superbes roues à rayons à gros papillon montées de gros bandages (33cm), sa direction à rotules, ses suspensions chromées, son siège capitonné, ses échappements arrières etc. etc.
En bref, tout le charme des années 60. .
Vendredi, en déambulant dans les allées du Salon RÉTROMOBILE 2014, à quelques pas de l’entrée, dans l’un des angles de l’allée D, un stand attirait mon attention. Un petit attroupement auscultait un bon nombre de voitures à pédales diverses et variées, bien présentées, certaines en état d’origine… Le stand de François Gaillard !
Celui-ci proposait plusieurs marques, Giordani, Euréka, MG, Pierre GUY etc., un intéressant cycle-car, des scooters, des ouvrages, quelques pièces détachées. Un vrai stand pour les cyclautophiles et pour tous les amateurs de jouets anciens, tenu par un vrai passionné !: François Gaillard : mobile 06 07 57 08 85
Quelques photos d’une rare EDE, de la gamme des » AUTO SILHOUETTE »
Quelques enjambées plus loin j’ai croisé une longue auto de course à la pointe « bordino » allongée, tandis que mes pieds trébuchaient sur une Giordani électrique au vert agressif…
Un espace réservé aux voitures de Maharadjah nous proposait un drôle de duo. La voiture du Papa, qui voulait qu’elle ressemble à un cygne, et l’auto du fiston, à moteur électrique, elle aussi au long bec emmanché d’un long cou, emplumée à l’identique…
Sur le stand SKODA mon oeil a été accroché par une magnifique vap bleue nommée POPULAR
J’ai bien apprécié le bel équilibre de sa grande taille, son intérieur soigné en cuir rouge, son tableau de bord et son joli volant style J40, ses grosses roues, ses chromes etc. Mais j’ai moins aimé la trop grande hauteur de son pare-brise. Ce jouet aurait-il été réservé aux fortes têtes ? ? ?
Une belle voiture à pédales malgré tout !
Bien placée dans l’angle d’une allée, je suis attiré par une belle « rouge » à moteur, pour ENFANTS ET ADULTES !
Cette annonce m’interpelle car, avouons le, offrir un aussi beau jouet à ses enfants ou à ses petits enfants, si ce geste peut être un vrai bonheur il reste également très frustrant. Tandis que là, dans ce cas précis, l’idée d’un tel cadeau peut commencer à germer plus aisément, même dans le cerveau d’un grand radin.
En m’approchant de plus près je découvre que HARRINGTON, distribué en France par la société HANÉO, propose 4 modèles conçus sur les mêmes bases.
A l’échelle 1/2, d’une longueur moyenne de 2,50 m, le bolide est emmené à plus de 60 km/h par un moteur 4T de 110 cm3 avec démarreur électrique, monté en position avant, accouplé à une boite semi-auto 3 vitesses + marche arrière, le tout installé sur un châssis à 4 roues indépendantes et suspensions réglables, direction à crémaillère, freins à disques à l’avant et à l’arrière, jantes aluminium avec pneus tubeless, phares, feux clignotants et avertisseur électrique. Ouf, la liste est longue !
Et de plus, l’intérieur est soigné, le tableau de bord est très agréable, avec un joli volant alu à trois branches, le cuir est proposé en option.
Que demander de mieux ? Une véritable petite auto que l’on peut aisément garer au chaud dans son salon… Et tout ça uniquement pour le petit ? ? ?
Ah, j’oubliais, le bouton miraculeux ! Une grosse molette située au dessus du levier de vitesse qui permet à souhait d’avancer ou de reculer le pédalier pour mieux « piquer la belle au sale gamin » !
Les modèles AC COBRA, ROADSTER 120, GT CALIFORNIA, ou encore SPIRIT, s’inspirent tous de leurs luxueux « ainés » exécutés par des marques célèbres.
HANÉO propose également la JEEPY, « La mini Jeep des 7 à 107 ans », équipée d’une mécanique à peu près similaire, complétée de nombreux accessoires.
contact : reno@lajeepy.fr
Bien, parlons en de ces petits jouets.
S’il fallait bien à K.B., en cette fin du XIXe, des petits modèles pour débuter un catalogue, leur qualité était irréprochable, comme très souvent à cette époque où le coût de la main-d’oeuvre restait peu élevé.
Le bois de hêtre ou de noyer côtoyait des pièces de fonderie finement usinées et généralement nickelées. Les puissants mécanismes à ressort permettaient effectivement de s’entrainer avec des flèches aux embouts caoutchoutés sur des cibles en carton pour un « TIR DE SALON SANS DANGER ».
Quelques années nous séparaient encore des premiers modèles en fer blanc embouti.
Voici donc les photos du modèle n°1bis nickelé car le modèle n°1 identique, du même catalogue (le premier 1882), était « émaillé noir ». « Émaillé » ne signifiant pas « revêtu par une couche d’émail, poudre cuite », non, mais seulement recouvert d’une couche de peinture noire.
Ah oui, nous sommes en 1882 ! La DGCCRF n’était pas encore créée et la notion d’appellation mensongère n’existait pas non plus, certaines peintures s’appelaient bien « Peinture Émail ».
Le 2ème modèle ne diffère que par la queue de détente, beaucoup plus travaillée, et le garde-main fixé au canon par une pièce métallique. Il figure, toujours sous l’appellation n°1 bis, au catalogue de 1901.
Le troisième lui, diffère encore par sa poignée pistolet/crosse, dénommé « n°1 bis poignée pistolet » il apparait également au catalogue de 1901, avec une queue de détente travaillée également, que vous ne pouvez pas hélas constater sur la photo de mon exemplaire qui est cassé.
