La semaine dernière j’ai eu le plaisir d’être convié à la visite d’un musée Euréka éphémère, à Romilly-sur-Andelle, organisé sous l’égide de la communauté de communes Lyons Andelle, Région Normandie.
EURÉKA, rien qu’à la prononciation de ce nom magique dont les 3 syllabes résonnent en moi depuis une trentaine d’années, je piaffais d’impatience à l’idée de cette journée, d’autant plus que celle-ci serait partagée avec trois de mes amis, vrais passionnés eux aussi.
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Et là, effectivement, l’ambiance s’élevait au-delà des espérances !
L’exposition richement fournie par quelques collectionneurs avertis se déroule jusqu’au 30 juin 2019 dans un ancien bâtiment restauré dont l’architecture rappelle parfaitement le passé industriel de cette vallée.
Ce superbe local à été généreusement mis à disposition par son propriétaire, l’un des derniers Taillandiers français.
l’entreprise au nom plus que reconnu, Vergez Blanchard, fabrique et fourni depuis des décennies les outils indispensables à la création d’objets de luxe, notamment à des grandes marques françaises elles aussi, Hermès par exemple.
Le lieu, bien expliqué par les accueillantes personnes bénévoles chargées de sa surveillance, incite au plus grand respect.
Dés l’entrée, la scénographie inhabituelle réalisée par les artistes de la Spark Compagnie titillait déjà notre curiosité.
Presque tous les jouets roulants fabriqués par Euréka s’offraient à notre attention, suspendus à la charpente métallique par des chaînes, via d’ingénieuses suspentes en demi cercle créées pour la circonstance, comme s’ils flottaient dans l’espace.
Nous pouvions ainsi découvrir de nombreux Objets Volants Bien Identifiés, là un Cyclo-rameur, là une Grand-Prix Bugatti, là une Biplace 55, un bateau Hydroglisseur etc. alors que les jouets moins volumineux se présentaient plutôt au sol, ou dans des vitrines pour les plus fragiles.
C’était bien la première fois, au cours d’une pareille exposition, qu’au seul coup d’oeil on pouvait aisément détailler les entrailles des voitures à pédales.
La scénographie, l’éclairage naturel du bâtiment, et même le son, tout était… Comme on dit maintenant: AU TOP !
Tout comme la qualité exceptionnelle et la diversité des jouets et des documents qui nous permettaient de revivre, l’espace de ce grand moment, l’aventure Euréka.
Si les sujets plus représentatifs se distinguaient d’emblée, quelques autres, absents au catalogue, attiraient immédiatement mon attention,.
Ces autos jaune et bleue « premier âge » par exemple, ou ce châssis bleu équipé d’une mécanique de « Grand-Prix », ou bien cette carabine au levier d’armement fonctionnel et pourvue d’une sorte d’évent au bout du fut, ou encore la cible mécanique « Le Percepteur« , etc.
Pour l’ambiance, l’amitié et la passion contribuaient largement à animer notre quatuor.
En évoquant la longue histoire de cette marque et ses plus belles réalisations nous rêvions tellement haut et fort que… Tout à coup, au travers des fenêtres, sans même l’aide de certaines substances fortement déconseillées par la médecine et interdites par la loi, nous vîmes apparaître, derrière un barreau, l’Usine et ses employés, et le visage de M. Kratz assis devant son bureau.
Le temps d’un profond soupir, happé par le tourbillon de ce merveilleux décor, nous fumes transportés dans une autre époque.
Sans cette maudite horloge qui nous ramena à la réalité en nous incitant à prendre rapidement la route du retour, nous nous promènerions peut-être encore dans les dédales de l’usine imaginaire au milieu des machines et des jouets fantastiques ? ? ?
D’autant plus que toute cette scène a été surveillée par d’étranges objets volants, peut-être des drones ? ? ?
En tout cas… Merci Messieurs-Dames, à bientôt j’espère !
.Crédit photos : Denis Couchaux et Christophe Kollmann (Région Normandie), et… Serge Deret et Dominique.
Remerciements à Chantal, Véronique, Fred, Gilles, Serge, Philippe,
et à toute l’équipe de Spark Compagnie.
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