BATEAU À PÉDALES, CANOT AUTOMOBILE EURÉKA, RACER N° 2, 1935/1939.

Rare, Rare, Rare, DAS BOOT ! LE BATEAU, EURÉKA, j’ai trouvé ! ! !
Je suis très heureux de posséder cette belle pièce dans un tel état de fraîcheur. C’est le grand modèle, Racer, 1,35m., n°2 avec avertisseur et projecteur, et peinture 2 tons. Bien équipé, il était livré avec le tableau de bord à 4 cadrans, les 2 manches à air et les 2 pavillons. J’avais eu la chance de retrouver auparavant un vrai pavillon Euréka, encore neuf, d’origine.
Ce bateau est monté sur une roue avant directionnelle et 2 roues arrières dont 1 motrice. Celles-ci présentent la particularité d’être excentrées créant ainsi le tangage et le roulis en procurant au jeune pilote l’impression de voguer sur des flots… déchaînés! ! ! (Hé oui, il est propulsé par des tringles)
Il sera fabriqué sous le code usine EK 21 à partir de 1935 mais sa production cessera à la guerre de 39/45.






Ma SUPER-TOURISTE 35, EURÉKA.

OUF ! Je l’ai enfin terminé cette Super-Touriste 35, un beau modèle d’Euréka, (presque) toutes options. Cette auto sortie de l’usine en 1935, a été proposée pendant 5 ans en 3 variantes et 7 options. La n°1 ne possédait que la seule « corne d’appel », la numéro 2 recevait en plus le frein à mains et les ailes enveloppantes, alors que celle-ci, la numéro 3 avait en plus les projecteurs nickelés. Elle possède également les options suivantes : Roue de secours sur coffre arrière, peinture 2 tons spéciales, pare-chocs avant et arrière, avertisseur électrique et sujet de bouchon de radiateur. Il ne lui manque que l’option pneumatiques 260×40.
Au code d’usine EK 20, on la distingue de sa « petite soeur », la Super-Junior 35, grâce à sa portière ouvrante, sa longueur supérieure de 20 cm (1,35m) et sa magnifique calandre « coupe-vent ».





Une omission ! L’Euréka SUPER-JUNIOR 35, dite "Delage".

Veuillez m’excuser… J’avais totalement omis de vous présenter ma Super-Junior35, pourtant terminée depuis quelques années.
Cette belle appelée Delage, à tort comme tant d’autres Euréka, marque qui durant plusieurs décennies n’a jamais utilisé les noms des constructeurs des autos dont elle s’inspirait.
Mon modèle, au code usine EK 19, est un numéro 3 aux ailes enveloppantes, projecteurs nickelés et coffre ouvrant, avec options bandages et peinture 2 tons. Sorti en 1935, longueur 1,15m.

UNE "SUPER" SUPER-TOURISTE 35, EURÉKA.

Non, ce n’est pas une TOURISTE, ce n’est même pas exactement une SUPER-TOURISTE, mais plutôt une « SUPER » SUPER-TOURISTE ! Ne vous étonnez pas, ce chef-d’oeuvre est encore dû à notre « sorcier », l’autre Dominique, Le Professionnel. Confiez lui une épave… Et voici le résultat ! ! !
Ce grand modèle, long de 1,35m à portière et coffre ouvrants, était un haut de gamme avec ses ailes enveloppantes, pare-chocs, phares électriques, frein, grosses roues, sans oublier le sujet de radiateur, la célèbre « Flèche ailée ». Il était construit chez Euréka à partir de 1935 sous l’appellation :
SUPER-TOURISTE 35, code EK 20, modèle n°3 avec corne d’appel, frein à main, ailes enveloppantes, projecteurs nickelés et, en options:
peinture spéciale, pare-chocs AV et AR, bandages ballon 250 x 40 et sujet de bouchon de radiateur.

Quand je pense à la mienne dont la restauration s’achève lentement…
Il a placé la barre bien haut notre ami Dom !


SPORT 27 n°1 : Conte de faits… et Contes de fées ! ! !

L’histoire d’une voiture à pédales, Euréka Sport 27, modèle n°1, ou celle de 2 Contes de Fées, je vous conte ces 2 faits, attention, faîtes vos comptes :
Depuis que nous avons conçu ce site, en 2006 avec mon fils David, notre « UNIVERS DES VOITURES A PÉDALES » reçoit de nos 1.000 à 1.600 visiteurs hebdomadaires, régulièrement quelques dizaines de courriels par semaine, demandes d’aide, recherches de pièces détachées, estimations etc…, en provenance du monde entier, auxquels je prends un réel plaisir à répondre dans des délais qui, je dois le reconnaître, (« Mais a coule pas ? »), peuvent quelques fois porter atteinte à la patience de certains.

Au cours du mois de Novembre de l’année dernière j’ai reçu une demande émanant d’un de nos visiteurs Suisse, Luc, qui cherchait de l’aide pour déterminer le type de son nouveau jouet, cette voiture à pédales Euréka. Après quelques échanges forts conviviaux nous avions décidé de nous rencontrer au Printemps, en France à mon domicile, où je devais lui remettre un lot de pièces détachées pour la restauration de sa nouvelle passion. Sauf qu’entretemps, premier « Conte de Fée »:
– Notre ami Luc « retrouve », grâce à un grand site, la trace de sa fille aujourd’hui âgée de 19 ans, dont il était sans nouvelle, séparé d’elle alors qu’elle était dans sa quatrième année… Émouvant, non ? ? ?
Luc n’a plus qu’une obsession, revoir sa fille, celle-ci occupe toutes ses pensées, tout son temps, il délaisse son auto, il doit rencontrer sa fille, en France à Paris, Dimanche (aujourd’hui même), après 15 longues années de séparation.. Angoissant, non ? ? ?
Ce bouleversement entraîne alors le second Conte de Fée:
– Hier soir, (dénouement), quelle surprise ! ! ! J’ai reçu la visite de Luc et de sa charmante épouse, en provenance de Genève pour se rendre Paris, à leur Rencontre tant attendue. Mais ils n’étaient pas venu les mains vides, ils m’avaient apporter cette fameuse Sport 27, (modèle n°1 encore absent de ma collection)… Pour me L’OFFRIR, contre bons soins ! ! !… C’est beau, non ? ? ? Et c’est aussi rassurant, les Contes de Fées, ça existe ! Je remercie encore Luc et son épouse pour ce magnifique cadeau. J’espère que mon billet saura les honorer, qu’ils auront maintenant de nombreux motifs pour se rendre régulièrement à Paris, ce qui nous donnera je l’espère aussi, des occasions multiples pour partager avec eux, autour de ma table, quelques propos passionnés. A bientôt donc !

Je ne terminerai pas cette page sans vous faire partager ma joie en vous offrant quelques photos de ce cadeau inespéré, tout en souhaitant que celles-ci puissent vous aider notamment au remontage du mécanisme de propulsion sophistiqué que nous avons ici la chance de pouvoir observer en situation, détérioré mais pratiquement complet (cliquez sur les images). Vous pourrez aussi suivre régulièrement, au travers de nouvelles photos, la restauration de ce modèle que je souhaite terminer pour l’Été 2012.

CANOT AUTOMOBILE "RACER" N°1 EUREKA, 1935, et Petite Anecdote…

Après l’Eureka Course « Grand-Prix » pour Noël, précédée par l’Hydro-Glisseur, quoi de plus normal que de consacrer aujourd’hui, dernier jour de l’année, ce billet à l’autre bateau de la même marque, le canot automobile Racer n°1.
Contrairement à son cousin L’Hydro-Glisseur véritable bateau propulsé sur l’eau par une hélice, et contrairement à son nom, ce Canot Automobile ne se complaît que sur la terre ferme. D’une longueur de 1,10m pour le modèle CRUISER N°1, 1,10m également pour le N°2 équipé d’un avertisseur et d’un projecteur, ce modèle RACER, dans sa version N°1 (sans phare ni projecteur) mesure 1,35m de long. Ces canots ont été fabriqués de 1935 à 1939, Ils sont propulsés par un pédalier suspendu agissant sur 2 tringles reliées au classique essieu arrière-vilebrequin. La roue avant directionnelle est montée, comme les 2 roues arrières, sur un axe décentré, elles confèrent au jeune pilote l’impression de « rouler » sur des éléments démontés (avec ou sans jeu de mots).
Aussi prisé que les VOITURES à pédales, ce bateau reste une pièce intéressante pour les amateurs de la marque.



JOYEUSES FÊTES ET BONNE ANNÉE 2011… avec une Euréka Grand-Prix type "BUGATTI" !

Je vous l’avais promis, pour le réveillon, « Le bouquet de NOËL »… L’EUREKA COURSE GRAND-PRIX !
Comme vous pouvez le constater le Père Noël est passé chez moi un peu avant l’heure… mais il l’a fait en toute connaissance de cause, il savait que j’allais partager avec vous mon bonheur.
Référencée par l’usine sous le code EK 10, le premier modèle de cette fantastique auto à pédales a vu le jour en 1929. Elle a été produite en série jusqu’en 1939 quand, à partir de cette date elle ne fut plus fabriquée que sur commande. Pendant toutes ces années 650 exemplaires auraient été produits. Chacun d’eux est numéroté sur le longeron avant droit (en général) du châssis, sous le premier tiers du capot, après le poste de pilotage.
A ce propos, je tente de répertorier les exemplaires existant encore aujourd’hui et, pour ce faire, je remercie d’avance les possesseurs de ces « Merveilles » pour leurs précieuses informations. La mienne porte les numéros : 12 33 pour la date (Décembre 1933) et 278 pour l’immatriculation.
D’une Longueur totale de 1,55 m et d’une largeur de 0,65 m, pour un poids de 29 Kgs elle est montée sur des pneus gonflables de marque Dunlop Cord fabriqués à Montluçon, 350X55. J’ai pu en observer quelques-unes, des premières séries (à un seul levier pour le frein et le débrayage), équipées de pneus Bergougnan de couleur rouge.
Mon modèle (évolution 2) possède le radiateur en tôle nickelée façon Bugatti, surmonté de l’emblème de capot Eureka, la flèche ailée. Il est équipé des 2 leviers, 1 pour le débrayage et la marche arrière et 1 autre pour le freinage, agissant sur les 2 tambours arrières. Le capot amovible peut s’ouvrir en 2 parties, sur chacun des côtés.
La direction à crémaillère démultipliée agit sur des biellettes réglables à 4 rotules.
Vous pouvez voir sur mes photos le système de transmission, à peu près similaire à celui de la Sport 33, aussi sophistiqué que performant. Les pédales entraînent des tirettes et des sangles qui s’enroulent sur des poulies fixées sur un même arbre muni d’ une roue dentée, reliée par une chaîne à un pignon fixé sur l’essieu arrière. Comme dans une boite de vitesse, une fourchette commandée par des tringles reliées au levier du poste de pilotage permet en agissant sur la roue à rochets d’entraînement, de passer en marche arrière ou en roue libre. A signaler que l’essieu arrière est monté sur roulements à billes.
La carrosserie est suspendue par 2 amortisseurs sur les roues avant et l’ensemble est fixé sur un châssis monobloc indéformable.
Le tableau de bord reste caractéristique de la marque, à 4 cadrans et trou central pour la colonne de direction, et le volant métallique à 4 branches comporte ici en son centre une petite plaque émaillée marquée « Euréka breveté SGDG » et 2 manettes indiquant « GAZ » et « AIR », ainsi que la commande des phares électriques.
Ces derniers présents sur mon modèle sont optionnels, tout comme la Roue de Secours et les 4 Garde-Boue.

N’oubliez pas de cliquer sur les images pour les agrandir et mieux observer les détails qui pourraient vous intéresser ou tout simplement pour admirer ma carte de voeux qu’a eu la gentillesse de me créer mon fils David… un peu de pub:

http://www.planete-creative.biz

Amis Collectionneurs, passionnés de tous poils et tous les autres, je vous souhaite un Joyeux Noël, Une Bonne et Heureuse Année 2011, et de nombreuses petites autos ! ! !, sans aucune modération.





EURÉKA BIPLACE CÔTE A CÔTE 33. "CHENARD ET WALKER".

Noël approche et nous montons encore en gamme, en haut de ce feu d’artifice Eureka, avec l’une des plus belles, la Biplace côte à côte 33.
Référencée par l’usine sous le code EK15 et destinée à remplacer le modèle biplace en tandem de 1928, elle sera produite de 1933 à 1939 et elle restera, avec ses 2 places et ses 4 pédales, tant par sa taille que par sa conception, l’une des plus grandes Eureka.
Longue de 1,50m pour un poids de 25 kg, sur un châssis monobloc rigide composé de longerons avec traverse avant et caisson arrière, sa carrosserie suspendue, style roadster, était propulsée par 4 pédales reliées par des tirettes à un vilebrequin à 4 coudes décalés pour éviter les points morts.
La direction souple et précise était assurée par une crémaillère démultipliée actionnant des biellettes réglables.
La Belle était proposée avec un riche équipement de série: Outre le tableau de bord muni de tachymètre, montre, manos de température et carburant, bien spécifique à ce modèle (sans trou central mais avec une échancrure sur son côté droit pour laisser passer la colonne de direction), elle bénéficiait d’un coffre ouvrant, des 4 ailes enveloppantes, du frein à main, d’un siège capitonné et des phares électriques grand modèle.
J’ai encore eu la chance de trouver mon exemplaire « toutes options » c’est à dire avec les roues spéciales équipées de pneumatiques gonflables, les pare-chocs nervurés à l’avant et à l’arrière et surtout, surtout, le magnifique radiateur Chenard et Walker. A ce propos, savez-vous que ces radiateurs spéciaux Chenard & Walker et Panhard étaient fournis par ces mêmes marques d’automobiles, ils n’étaient pas fabriqués par Euréka ! ! !
Attention, surveillez bien mon billet du 24, il sera « le bouquet de Noël »… avec LA COURSE GRAND-PRIX !

Pour NOËL, encore une idée, un bateau à pédales: L’HYDRO-GLISSEUR EURÉKA !

Je ne peux pas penser à Noël sans évoquer la célèbre marque Euréka, celle qui a su réaliser, à mon humble avis, les jouets à pédales les plus aboutis pour satisfaire les plus grands rêves et pour permettre d’offrir les plus beaux cadeaux. En cette période de fêtes je vous propose donc l’élite, un feux d’artifice, les plus beaux modèles de cette marque ! ! !
Aujourd’hui un Must, L’HYDRO-GISSEUR, modèle pour enfants dénommé « Junior », mais sans code de fabrication comme en étaient dotées les voiture à pédales..
Fabriqué dés 1937, il était l’article proposé au prix le plus élevé du tarif. Pour info une auto Baby s’affichait en 1938 à 90 Frs, une « Delage » Super Junior à 130 Frs, une Bugatti Course Grand-Prix à 810 frs et ce modèle Junior à 900 Frs alors que le modèle Adulte atteignait la somme faramineuse de 1.500 Frs… Une fortune pour l’époque ! Ce qui explique sa diffusion très restreinte.
D’une longueur de 1,80m (2,55m Adulte) il est propulsé par une hélice actionnée par 2 pédales reliées par des sangles (système tout à fait semblable au modèle Course Grand-Prix) à une « boite de vitesse » multiplicatrice étanche. La direction est assurée via un volant et des arbres à un gouvernail central. Construit en tôle d’acier ses performances sont étonnantes. Destiné aux enfants de 6 à 12 ans son tirant d’eau n’est que de 30 cm pour une charge de 40 kg, sa vitesse et sa maniabilité sont remarquables.
J’ai eu la chance de trouver mon exemplaire en parfait état d’origine et absolument complet, je vous en livre ici quelques photos. Je vous donne rendez-vous cette semaine pour le prochain billet, avec la biplace « côte-à-côte » Chenard et Walker, et pour le 24 Décembre en apéritif avant le réveillon, l’apothéose… La Bugatti Course « Grand-Prix ».(N’oubliez pas que, comme pour toutes les photos de mon site, vous pouvez les agrandir en un simple click.)