LA DS 21 PALLAS, CITROEN par DEVILLAINE. 1966.

La belle DS de chez MG, de notre ami Jean, a su déclencher des réactions polémistes et Dominique (encore un !) nous fait partager en 4 photos la restauration de sa superbe Devillaine.
Vous remarquerez qu’à l’exception de ce modèle immatriculé DS, tous les autres de ce constructeur sont, à cette époque, immatriculés DT pour Devillaine-Triang. La qualité de fabrication des autos Devillaine est bien supérieure à celle des productions MG, par contre la DS MG savait mieux imiter sa grande soeur avec sa traction avant mais… le volant monobranche de la Devillaine est plus réaliste que celui de la MG.
Ce modèle appelé « Pallas » sorti en 1966 est facilement reconnaissable à sa double paire de phares et à ses roues à rayons.
Alors, MG ou Devillaine ? Laquelle est la plus belle ?
Merci et bravo à Dominique pour la qualité de ses restaurations, on y reconnait « la patte » d’un professionnel.




La "LE MANS" et "L’AUSTIN-HEALEY", par DEVILLAINE frères…& Co.

Christophe m’avait apporté son aide pour mon dernier billet, avec sa petite Renault R4 L « DEVILLAINE », aujourd’hui Jean vient en renfort avec sa grande LE MANS « DEVILLAINE » en bon état d’origine.
La carrosserie de ce jouet très recherché par les collectionneurs avait été déclinée en plusieurs versions.
En 1958, après que les Anglais de TRIANG aient fourni à leur associé Pierre GUY, lui-même Directeur des Ets Devillaine (Hé oui, les multinationales c’était déjà compliqué), le dessin de la caisse en matière plastique d’une auto dénommée « Panthère », naissait une voiture de Sport Européenne avant l’heure, appelée tout simplement « Le Mans », arborant vaillamment son numéro de start 22 sur sa caisse désormais construite en métal.
En un tour de passe-passe avec le rajout d’une calandre et d’un logo adéquates, le remplacement des roues ajourées par des roues pleines ou rayonnées, et une peinture 2 tons sans numéro la « Le Mans » devenait en 1959 une « Austin-Healey » vendue en 2 robes différentes rappelant sa grande soeur, blanc crème et bleu clair ou blanc crème et rouge. Ces deux modèles pouvaient être livrés avec le mécanisme de pédalier à tringles sur essieu arrière-vilebrequin ou avec le pédalier à chaîne sur pignon arrière pour la « Luxe ». (Notons au passage que les pédales déjà communes à de nombreuses AutoGui sont identiques à celles utilisées par Pierre GUY sur son Scooter 1er modèle).
Cette variante plus soignée recevait la totalité de l’équipement composé de 2 phares électriques, des pare-chocs, d’un siège garni de moleskine, d’une prise d’air sur le capot et d’un pare-brise.
Je vous livre ici quelques photos des déclinaisons de cette caisse, merci à Jean pour sa belle LE MANS.






ISETTA VELAM par DEVILLAINE, 1957.

Au tour de DEVILLAINE la marque charliendine pour une autre populaire, la « Mythique » ISETTA VELAM bien difficile à « dénicher ». Luxueuse, elle était équipée d’un avertisseur et d’un éclairage électriques, d’un volant monobranche comme la DS, de pare-chocs avant et arrière et d’une plaque minéralogique. Avec deux (petites) places côte à côte, longue de 1,30 mais dépourvue de porte, elle réclamait une grande souplesse aux jeunes pilote qui ne pouvaient s’installer dans l’habitacle que lorsque l’auto était décapotée. Hé oui, voici quelques photos d’une de ces rares voitures à pédales vendues avec une vraie capote.

En route chez "DEVILLAINE" pour… LA DAUPHINE RENAULT !

Encore une des voitures à Dominique D., une Dauphine Renault « DEVILLAINE FRÈRES ».
Dans un bon jus d’origine et bien complète cette Dauphine Renault ! Nous pouvons noter la présence des gros papillons de roues qui équipaient également à cette époque, fin des « fifthies », d’autres modèles DEVILLAINE, (Pierre GUY en était le Directeur) comme la Panthère ou l’Austin-Healey.